Le projet de loi qui rend obligatoire le paiement d’une compensation salariale a été voté sans amendements le jeudi 15 décembre. Le ministre du Travail et des Relations industrielles a dit que 2017 sera l’année des travailleurs.
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L’Additional Remuneration (2017) Bill, présenté par le ministre Soodesh Callichurn, prévoit le paiement d’une compensation salariale aux employés à partir du 1er janvier 2017. Comme convenu depuis la réunion tripartite, les employés touchant jusqu’à Rs 15 000 par mois auront droit à une compensation de Rs 200. Ceux percevant un salaire mensuel de Rs 15 001 à Rs 50 000 bénéficieront d’une compensation de Rs 125.
Le ministre du Travail Soodesh Callichurn a souligné que la compensation est un instrument important pour la justice sociale. « Environ 325 000 travailleurs bénéficieront de la compensation de Rs 200 alors que 175 000 obtiendront une compensation de Rs 125. Cela représente un total de Rs 1,9 milliard que devra débourser le secteur public et privé », a-t-il dit.
Dans son summing-up, il a annoncé que 2017 sera « perçue comme une année pour les travailleurs ». Il a annoncé que l’Employment Rights Act et l’Employment Relations Act seront amendées en 2017 pour mieux protéger les travailleurs. Il s’est aussi expliqué sur le retard de la mise sur pied du National Wage Consultative Council. « Nous avons lancé un appel de candidatures pour le poste du Chairman. Nous avons déjà reçu des applications », a-t-il ajouté.
Pravind Jugnauth : «Le gouvernement travaille pour améliorer le pouvoir d’achat»
« De 2015 à 2018, les compensations cumulées pour les personnes touchant jusqu’à Rs 10 000 représentent une augmentation de 10,8 %. Durant cette période, le taux d’inflation cumulé est de 5,6 %. Cela démontre que le gouvernement actuel est bienveillant. Il travaille sur plusieurs fronts pour améliorer le pouvoir d’achat. L’exercice de la compensation salariale n’en est qu’un. »
Alan Ganoo : «Le taux d’inflation calculé sur un salaire moyen de Rs 15 000»
« Le taux d’inflation calculé est basé sur un salaire moyen de Rs 15 000. C’est là que le bât blesse. 80 % de la force ouvrière, dans la zone franche ou le seafood hub, par exemple, touchent moins. Pourquoi ne pas introduire différents seuils ? »
Kavi Ramano : «La nécessité d’une étude nationale»
« L’intention du gouvernement est bien, mais cela aurait pu être mieux. Je souhaite qu’il mène une étude nationale afin de revoir la politique sur les ajustements pour définir le quantum de la compensation salariale. »
Paul Bérenger : «Il y a un mauvais mood à l’extérieur»
« Les attentes étaient si grandes après les déclarations des membres du gouvernement. Au final, le gouvernement est parvenu à déplaire à tout le monde. Résultat : il y a un mauvais mood à l’extérieur. Il y a aussi la question du salaire minimal. Le board du National Wage Consultative Council n’a toujours pas été constitué. Une autre source de frustration a été le communiqué du Conseil des ministres du 2 septembre annonçant une hausse salariale de 6 % à 36 % pour ceux touchant moins de Rs 6 500 à travers des amendements à des Remuneration Orders. Cela n’a pas été le cas dans tous les secteurs mentionnés. »
Shakeel Mohamed : «Il faut revoir la formule actuelle»
« Je suis d’accord avec le ministre des Finances que ce n’est pas un exercice simple. Lorsque j’étais ministre du Travail, il y avait eu beaucoup de contestations quand nous avions annoncé le montant de la compensation salariale. Je pense qu’il est temps de revoir la formule actuelle. »
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