Le leader de l’Opposition et du MMM Paul Bérenger, qui déposait jeudi après-midi 10 novembre devant la commission d’enquête, a soumis le nom d’une personne qui serait liée au trafic de drogue, selon lui.
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C’est sur un bout de papier que Paul Bérenger a inscrit le nom de cette personne. Il l’a ensuite déposé devant la commission d’enquête présidée par l’ex-juge de la Cour suprême Paul Lam Shang Leen.
Paul Bérenger a été convoqué devant cette commission d’enquête. Samedi 5 novembre, en conférence de presse, il avait déclaré que, selon ses informations, le «Big Boss» dans le trafic de drogue dans lequel était impliqué le policier Arvind Hurrechurn, retrouvé mort en cellule policière, aurait des liens de parenté avec l’un des dirigeants d’un parti politique.
Le constable Arvind Hurreechurn, arrêté à l’aéroport de Plaisance mardi 25 octobre de retour de Madagascar avec dans ses valises deux kilos d’héroïne estimés à Rs 35 millions, a été retrouvé mort dans sa cellule au Moka Detention Centre dans la nuit du 28 octobre. Il se serait donné la mort par pendaison.
Déposant devant la commission d’enquête jeudi 10 novembre, Paul Bérenger affirme que c’est «hallucinant» que le policier Arvind Hurreechurn a été retrouvé pendu dans un centre de détention de haute sécurité.
Paul Bérenger se dit «convaincu» qu’il existe un lien entre «l’affaire Hurreechurn» et un proche d’un «parlementaire».
Paul Bérenger affirme : «I have came across an organisation in the North in which the police officer was involved.»
Selon lui, le «Big Boss», dont il faisait allusion en conférence de presse, serait le propriétaire d’une maison de jeu à Rivière-du-Rempart et frère d’un «parlementaire».
Pour Paul Bérenger, il y a eu ingérence dans «l’affaire Hurreechurn», et il se pourrait qu’il y ait eu «cover-up».
«Les complices de Hurreechurn ont fait le va-et-vient à Madagascar librement. Que fait la brigade antidrogue ? Que fait la police ?» se demande Paul Bérenger.
Le leader de l’Opposition réclame une commission d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire [Hurreechurn]. Il déclare qu’il existe «bel et bien» un lien entre des politiciens et les trafiquants de drogue : «Par le passé, les liens étaient bien établis, mais aujourd’hui je ne sais pas le degré de connexion.»
Paul Bérenger déclare aussi à la commission d’enquête qu’il détient des informations concernant des «ingérences politiques pour aider les trafiquants».
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