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Comité d’enquête sur la WMA : le ministère pourrait confier l’affaire à la police

WMA Il y a de forts soupçons d’irrégularité autour de l’achat de pompes pour des stations de traitement.

Le ministre des Services publics a déclaré que le comité d’enquête institué sur la Wastewater Management Authority en 2016 tardait à remettre son rapport en raison de nouveaux éléments survenus dans l’enquête sur des cas de mauvaise gestion au centre de traitement de Roche-Bois. Il l’a expliqué mardi à l’Assemblée nationale.

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«Les nouveaux éléments rapportés au comité d’enquête présidé par Andrew Stephenson sont troublants. » C’est ce qu’indique une source du ministère des Services publics au sujet du comité d’enquête instituée sur la Wastewater Management Authority (WMA). « Ces éléments pourraient mener à l’ouverture d’une enquête criminelle », précise cette source. Si l’on se refuse à toute conclusion hâtive, il revient que ce comité institué en 2016 et dont les travaux ont abouti à la suspension de huit employés (dont des ingénieurs, des Technical Officers ou des Technical Assistants) rendra son rapport d’ici quelques semaines.

« Enn veritab lizinn kokin », lâche une source proche du dossier au ministère pour décrire certaines activités mises au jour l’an dernier. « Un trafic d’achat de pièces de rechange impliquant des milliers de roupies avait été organisé », indique cette source.  Il y a aussi de forts soupçons d’irrégularité autour de l’acquisition de pompes pour des stations de traitement, au coût de plusieurs millions de roupies. « Des doutes subsistent autour des procédures d’acquisition ; des équipements de seconde main ont été acquis, alors que les comptes font état de matériel neuf », ajoute notre source.

Aucune date n’est avancée sur la soumission du rapport d’enquête. Mais les responsables sont unanimes sur un point : « Nous n’hésiterons pas à transmettre les conclusions du rapport aux autorités compétentes. »

Mardi dernier à l’Assemblée, le député de l’opposition Aadil Ameer Meea avait décrié la lenteur des travaux du comité. Le n°2 du gouvernement, Ivan Collendavelloo, a alors insisté sur le fait qu’on ne pouvait presser les investigations. « L’affaire est extrêmement complexe. Cela concerne des irrégularités », avait expliqué le ministre.

Et de faire ressortir que « c’est après que le président du conseil d’administration de la WMA a été invité à signer des chèques que l’on a commencé à avoir des doutes. Ce qui a mené à l’ouverture d’un comité disciplinaire, qui a mis au jour de nouveaux éléments qui doivent faire l’objet d’une enquête approfondie ».

 

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