- Le premier constable interrogé nie
Le policier, affecté au poste de Pointe-aux-Sables, qui avait été interrogé jeudi, a été autorisé à partir après son enquête à la brigade criminelle (CID) de Port-Louis Sud, le vendredi 20 octobre. La veille, il avait été confronté à des accusations selon lesquelles il aurait pris des photos lors d’une autopsie à la morgue de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. Le constable a nié catégoriquement ces allégations et a fourni sa version du déroulement des faits ce jour-là. Il a expliqué avoir utilisé son téléphone uniquement pour un échange de communication avec le poste de police à cette heure. Les enquêteurs de la CID de Port-Louis orientent leur enquête sur l’auteur de ces photos. Dans ses explications, le constable a soutenu qu’il n’aurait pas pu prendre ces photos vu l’endroit où il se trouvait dans la morgue. Après son audition vendredi, le policier a remis son téléphone cellulaire à l’IT Unit pour les besoins de l’enquête. Cette affaire est suivie de très près par le bureau du Commissaire de police. Cela, après une plainte du médecin légiste en chef à Line Barracks.
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À jeudi, l’arrestation du policier était évoquée avec insistance, mais la CID a récupéré de nouveaux éléments et le constable a été autorisé à partir vendredi.Dans ses explications, il a fourni des détails sur le déroulement des faits. Il a fait état d’une conversation avec un collègue, qui lui avait demandé ce dossier. Selon sa version aux enquêteurs de la CID, son collègue affecté à la morgue lui a demandé de faire parvenir les documents relatifs au défunt via WhatsApp. Le constable a raconté avoir passé un appel au poste de Pointe-aux-Sables pour entrer en contact avec la famille. Peu après, il a expliqué que le policier l’aurait mis en garde contre le fait de prendre des photos en ce lieu. Le constable a alors assuré ne pas l’avoir fait.D’autres policiers ont été entendus. Ces témoins ont confirmé que le téléphone du constable Martial était dans sa mains à cet instant. Des éléments du Scene of Crime Office (SOCO) et des préposés de la morgue seront aussi entendus. La CID devrait examiner le registre d’appels pour confirmer les dires du policier. Aussi, le constable a fait comprendre à la CID que les photos circulées ne peuvent être de lui vu l’angle où elles ont été prises.
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