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Chagos: Bérenger d’accord pour saisir la Cour internationale de justice

Le leader du MMM veut que la Cour internationale de justice soit saisie dans le dossier Chagos. Il prévient néanmoins qu’il s’agit d’une procédure longue, qui demande beaucoup de « lobbys ». Il a aussi salué le combat du Groupe Refugiés Chagos.

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Saisir la Cour internationale de justice n’est pas une mince affaire. C’est ce qu’a expliqué Paul Bérenger en conférence de presse samedi. Il est cependant pour cette option dans le cas du dossier Chagos. Une telle initiative, a-t-il prévenu, prendra non seulement du temps, mais demande aussi un intense lobbying diplomatique. « Comme le veut la procédure, il faudra passer par l’assemblée générale de l’Onu », a indiqué le leader de l’opposition, tout en soulignant qu’il faudra beaucoup d’efforts de la part du pays pour que la résolution figure à l’ordre du jour et soit adoptée. Dans cette optique, a ajouté Paul Bérenger, Maurice « doit rechercher l’appui » de divers pays et organisations internationales. Il a cité la Chine, l’Inde, la Russie, le Japon, mais aussi les pays du Mouvement des non-alignés, de l’Union africaine ou encore de  l’Union européenne. « Tout cela ne sera pas facile et prendra du temps », a-t-il prévenu. Paul Bérenger a aussi demandé au Premier ministre de « garder la population informée et mobilisée ». Le leader du MMM a aussi évoqué le jugement de la Cour suprême de Londres en défaveur des Chagossiens. Il a salué la « persévérance et la ténacité » du Groupe Refugiés Chagos (GRC) d’Olivier Bancoult. Pour lui, il est impératif que sir Anerood Jugnauth rencontre Olivier Bancoult dans les plus brefs délais « afin de discuter de l’après-jugement ». Paul Bérenger a rappelé que le GRC conteste aussi le Marine Protected Area autour des Chagos devant la justice britannique. L’affaire sera appelée l’année prochaine. Outre les Chagos, le leader de l’opposition est aussi revenu sur l’affaire Boskalis. Il a demandé que les échanges de correspondance entre le bureau de l’Attorney General et les juges des Pays-Bas soient rendus publics. « Le gouvernement doit mettre fin au cover up », a-t-il lancé. Concernant la mise à pied de Hassen Fakim, le no 2 du CEB, Paul Bérenger a parlé de « lâcheté » de la part du ministre Ivan Collendavelloo. « À l’Assemblée nationale mardi, il a prétendu qu’il n’était au courant de rien », a déclaré Paul Bérenger.

 

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