Centrale Saint-Louis: le CEB se tourne vers d’autres financiers

On craint que la Banque africaine de développement refuse le financement additionnel nécessaire pour l’installation de quatre turbines de 15 MW. D’autres sources de financement pourraient être nécessaires. La BAD n’ayant pas encore donné son aval pour le financement à hauteur de Rs 700 millions pour la centrale Saint-Louis, le CEB devrait chercher d’autres possibilités de financement. Une réponse de la BAD était attendue vers la mi-décembre, mais le dossier s’est révélé plus compliqué que prévu. Le CEB attend en fait que la BAD donne son verdict sur le bienfondé de l’offre de la firme danoise BWSC, dans le cadre de l’achat de quatre moteurs de 15 MW. À la suite de plusieurs contestations contre la firme BWSC, la BAD a réclamé des explications sur l’exercice d’évaluation. Certaines firmes ont en effet formulé des allégations de corruption. Le CEB attendrait jusqu’au 15 janvier. Passé cette date, il se tournerait vers une autre source de financement. L’achat de ces quatre turbines est important, afin d’éviter des coupures et un manque d’énergie. « Installation of new generation capacity is needed to prevent capacity gaps from materializing », indiquait un rapport de la Banque mondiale en 2015.