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À cause d’un message et d’une conversation téléphonique : deux femmes face à la jalousie dévastatrice de leur conjoint

Deux femmes, âgées de 43 ans et de 29 ans, ont dû s’enfuir de leur demeure pour éviter le pire.

Elles vivent dans la peur de leur conjoint. Deux femmes, âgées de 43 ans et de 29 ans, ont dû s’enfuir de leur demeure pour éviter le pire. La raison : une énième dispute sur fond de jalousie. Les deux victimes ont subi les courroux de l’homme qui partage leur vie après qu’elles ont reçu un appel ou échangé un message avec un proche. Mais, les suspectant d’infidélité, leur compagnon les a rouées de coups.   

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Le samedi 24 juin dernier, Crystal * (prénom fictif) était loin de s’attendre à vivre une telle situation. Cette habitante de La Tour Koenig était chez elle quand tout a commencé. « Vers 11 h 30, j’ai reçu un message sur mon cellulaire. C’était une amie », a-t-elle relaté dans sa plainte. Cependant, son compagnon qui était aussi présent, a voulu savoir qui lui envoyait ce message. Elle a alors tenté de l’expliquer, mais cela n’aurait pas suffi.

Vert de jalousie, il a alors haussé le ton et menacé sa compagne. « To pou mor, mo pou touy twa zordi, mo pou defigir twa ek met sa lor Facebook », devait lancer l’homme âgé d’une trentaine d’années à son encontre. La situation a dégénéré. L’instant d’après, alors que Crystal voulait éviter tout affrontement, il s’est saisi d’un bâton et l’a rouée de plusieurs coups. « Il m’a frappée au bras et sur le dos », a-t-elle expliqué à la police. Mais alors qu’elle tentait de fuir, elle a reçu un coup de poing au visage. 

Son calvaire était loin d’être fini, car son agresseur présumé a pris un marteau cette fois-ci. Elle a reçu un coup au doigt. Ses cris pour qu’on lui vienne en aide, sont restés vains. Malgré les coups, elle s’est défendue comme elle pouvait. Il s’est finalement arrêté et est sorti de la maison. C’est à ce moment que la quadragénaire en a profité pour se précipiter jusqu’au poste de police du quartier. Elle a reçu des soins à l’hôpital, mais après cet épisode, elle ne compte plus retourner chez elle par crainte que son compagnon ne mette ses menaces à exécution. Elle a trouvé refuge chez un proche. 

« Taler mo pik sa ar twa la ! »

Un autre cas similaire a été signalé au poste de police de Quatre-Bornes le 25 juin. Cette fois-ci, la victime a 29 ans. Cette mère de deux enfants est désespérée face aux actions de son époux. Depuis le 6 juin dernier, elle a dû quitter le foyer conjugal pour échapper aux violences. Dans sa déposition, la jeune femme explique que ce jour-là, elle était au téléphone, conversant avec son frère. Ils ont discuté un moment avant de raccrocher. Son conjoint, qui se trouvait dans une autre pièce de la maison, lui a ensuite demandé des explications sur la personne à l'autre bout du fil.

Elle lui a répondu que c'était simplement son frère qui prenait de ses nouvelles. Néanmoins, les paroles de son épouse ne l'ont pas convaincu. « Il m'a accusée d'avoir une liaison extra-conjugale avec un autre homme », a-t-elle souligné. Les choses ont rapidement dégénéré. « J'ai essayé de le calmer, mais il ne voulait rien entendre », a relaté la jeune femme. Fou de rage, son conjoint s'est précipité dans la cuisine et s'est saisi d'un couteau avant de se diriger vers elle. « Taler mo pik sa ar twa la ! », a-t-il lancé à sa femme. Elle a immédiatement alerté ses proches et la police. Le suspect a été placé en garde à vue. Quant à la jeune femme, loin d’elle de rester une minute de plus dans cette maison. Avec ses deux enfants, ils ont préféré trouver un autre endroit où habiter pour leur propre sécurité. 
 

 

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