- Dr Goutham Gandham, oncologue : « La sédentarité amplifie actuellement les risques »
Face à l’augmentation des cas de cancer chez les moins de 50 ans, le Dr Goutham Gandham, consultant en oncologie médical à l’Aegle Cancer Hospital, affirme qu’il est crucial de comprendre les facteurs sous-jacents, ainsi que les risques associés à un mode de vie sédentaire et à des habitudes alimentaires peu saines.
Depuis quelque temps déjà, la communauté médicale et scientifique internationale s’alarme de la prévalence du cancer chez les personnes de moins de 50 ans. Après l’annonce du cancer de la princesse Kate, 42 ans, la semaine dernière, des médecins britanniques ont notamment expliqué que « le cancer est très commun chez les ‘jeunes’ adultes ».
Ceci vient s’ajouter aux observations et prévisions d’une étude publiée en septembre 2023 dans BMJ Oncology, revue en accès libre ayant pour mission d’optimiser les soins contre le cancer et d’améliorer les résultats des patients. Ladite étude prévoit, entre autres, que les cas de cancer précoce pourraient augmenter de 31 % et les décès de 21 % d’ici 2030, principalement chez les quadragénaires.
Qu’est-ce qui explique cette tendance alarmante ? Pour le comprendre, nous nous sommes rendus à l’Aegle Cancer Hospital (ACH), situé à Rose-Belle, pionnier dans les traitements du cancer à Maurice depuis son ouverture en 2022. Le mardi 26 mars, c’est dans une salle de consultation que nous rencontrons le Dr Goutham Gandham. Originaire de la Grande péninsule, il est consultant en oncologie médicale à ACH depuis un an.
D’emblée, l’oncologue médical affirme que les patients sont « plus jeunes » depuis ces quatre à cinq dernières années. « Auparavant, nous ne voyions presque jamais de cas de cancer chez les patients de moins de 50 ans. Mais maintenant, le nombre augmente. » Pourquoi ? « C’est une question difficile », répond-il avec un sourire.
Il estime que cela pourrait être dû à un changement dans le mode de vie. Il cite, entre autres, la consommation excessive d’aliments transformés et riches en graisses saturées, un mode de vie sédentaire, le manque d’exercice ainsi que le stress lié au travail, la consommation d’alcool et de tabac.
« Si vous prenez les 20 à 30 dernières années, l’alcool et les cigarettes étaient les principaux responsables des cancers. Maintenant, on constate que l’obésité et le mode de vie sédentaire augmentent les risques chez les jeunes et les patients de moins de 50 ans », fait remarquer le Dr Goutham Gandham.
Quels types de cancers sont liés à l’obésité et au mode de vie sédentaire ? L’oncologue cite ceux de l’œsophage, du côlon, de la vésicule biliaire, du sein etc. « Tandis que le tabagisme et la consommation d’alcool peuvent causer les cancers du poumon, de l’œsophage, du pancréas, du foie et n’importe quel autre type de cancer. »
Le Dr Goutham Gandham insiste : une personne doit pratiquer une activité physique au moins deux à trois jours par semaine. La sédentarité couplée avec la consommation d’aliments conservés et transformés ainsi que des radicaux libres exposent les jeunes et les personnes âgées de moins de 50 ans aux risques de développer un cancer, soutient-il.
Quels autres facteurs peuvent entraîner cette maladie auprès de cette population ? Sur un échantillon de 100 patients atteints de cancer, 10 à 15 % des cas sont génétiques, fait savoir l’oncologue. Concernant le cancer du sein, le Dr Goutham Gandham explique que les femmes âgées de 35 ans ou plus, qui sont à leur première grossesse, sont davantage à risque. « Pendant neuf mois, le taux d’hormones dans leur corps sera très élevé. À cet âge, l’exposition aux hormones est un facteur qui augmente le risque de cancer du sein », prévient-il.
Pour le Dr Goutham Gandham, le meilleur conseil qu’il puisse donner aux patients de ce groupe d’âge et à toute personne est de procéder à un dépistage précoce, surtout s’ils ont des antécédents familiaux de cancer. De plus, il recommande vivement aux parents, en particulier ceux ayant des filles âgées de 9 à 11 ans, de les faire vacciner contre le HPV (Human Papillomavirus) – un vaccin déjà accessible dans les écoles – pour prévenir le cancer du col de l’utérus. « C’est l’âge idéal pour une efficacité maximale et une protection accrue contre divers cancers », tels que ceux de la bouche, de la tête, du cou, du vagin, entre autres.
Quant aux jeunes garçons, à qui le vaccin est aussi proposé ? « Oui, cela les protège également contre les cancers de la tête et du cou. Cependant, les bénéfices sont encore plus significatifs pour les filles », dit-il.
Que faire pour réduire l’incidence du cancer ? L’oncologue recommande de mener une vie active, de pratiquer régulièrement de l’exercice, et d’éviter la consommation de tabac et d’alcool. Il souligne qu’il est prouvé que la consommation accrue de fruits et légumes peut diminuer le risque de cancers de l’estomac et du côlon.
Concernant les personnes plus âgées, il note qu’elles sont plus susceptibles de développer différents types de cancer. « Le vieillissement est un facteur de risque. Ainsi, il est crucial que nos aînés réalisent un bilan de santé annuel avec leur médecin traitant », conseille-t-il.
L’oncologue révèle que les personnes âgées ont parfois tendance à dissimuler leur cancer pour ne pas inquiéter leur famille, et ne cherchent un traitement qu’à un stade avancé de la maladie. Cependant, il insiste sur le fait que « si le cancer est diagnostiqué tôt, les chances de guérison sont nettement plus élevées, tandis qu’elles diminuent considérablement aux stades avancés ».
Quel est le stade à partir duquel le cancer n’est plus curable ? Le Dr Goutham Gandham explique que les stades 1, 2 et 3 correspondent à des cancers localisés. « Le stade 4 n’est généralement pas curable, car le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, mais il reste traitable », précise-t-il.
Il insiste sur l’importance de démystifier le cancer : « Le cancer ne doit pas être un sujet tabou. Il ne faut pas craindre le dépistage. Un diagnostic précoce améliore significativement les chances de rémission. »
C’est quoi un cancer ?
À Le Dimanche/L’Hebdo, le Dr Goutham Gandham explique que le cancer est une maladie causée par le dérèglement d’une seule cellule du corps. Cette cellule déréglée va continuer de se multiplier de manière incontrôlée, perturbant le bon fonctionnement du corps humain.
Qu’est-ce qu’une cellule ? Il s’agit du plus petit élément du corps. « Elle est invisible à l’œil nu. » Chaque cellule remplit une fonction spécifique dans différents organes, tels que le cerveau, le sang ou les os. « Hélas, il arrive qu’une cellule se dérègle et se multiplie en plusieurs cellules malades. Celles-ci se développent alors en tumeur. »
Certaines d’entre elles se propagent dans le corps et forment d’autres tumeurs. « Il faut absolument stopper la multiplication de ces cellules et les supprimer grâce à des traitements médicaux. » Le Dr Goutham Gandham cite des options thérapeutiques comme la chimiothérapie, la radiothérapie ou encore l’immunothérapie.
Cependant, chaque cancer est différent en fonction de l’organe qu’il touche et chaque traitement doit être adapté au patient selon le stade de cancer, précise-t-il. Car il n’y a pas un, mais plusieurs types de cancer. « C’est pour cela que les chercheurs doivent beaucoup travailler pour trouver des remèdes. »
Les tumeurs
Quelle différence entre une tumeur bénigne et une tumeur cancéreuse ? Selon l’oncologue médical, les tumeurs bénignes ne nécessitent pas de traitement spécifique. Un exemple est le lymphome, qui se manifeste par de petits nodules sous la peau. Le fibrolipome est l’une des tumeurs bénignes les plus courantes, ajoute-t-il.
En revanche, les tumeurs malignes sont des cancers pouvant affecter n’importe quelle partie du corps. « Il existe des cancers du sang que nous appelons des malignités hématologiques et des cancers solides comme ceux des poumons, du sein et de l’utérus », fait-il ressortir.
Quels types de cancer sont traités à l’ACH ? Le Dr Goutham Gandham indique que l’établissement traite tous les types de cancers, y compris, récemment, un traitement pour le cancer du sang à Maurice.
Les étapes après le dépistage
Après le dépistage et l’obtention des résultats, la première étape pour le patient est de consulter un oncologue médical. « Nous évaluons le risque de cancer chez le patient et, si besoin, nous recommandons des examens approfondis », indique le Dr Goutham Gandham.
Quelles sont les questions les plus posées par les patients lors de cette consultation ? « Ils nous demandent tous combien de temps il leur reste à vivre. Si la chimiothérapie est douloureuse… Nous leur expliquons que ce n’est pas le cas, mais qu’elle peut entraîner des effets secondaires comme la fatigue, la chute de cheveux et le vomissement etc. »
Les patients s’interrogent également sur leur alimentation. « Dès que le patient est diagnostiqué, tous les membres de la famille se préoccupent de savoir ce qu’il peut manger », dit-il avec un sourire.
Le traitement dure généralement une période minimale de 6 à 8 mois, qui peut être prolongée en fonction des cas et des stades de la maladie. « Durant le traitement, le soutien psychologique de la famille est essentiel pour le patient », poursuit le Dr Goutham Gandham.
Un des avantages offerts par l’ACH à ses patients est la possibilité de se faire traiter en présence de leurs proches. « Partir à l’étranger pour se faire soigner, loin de sa famille, peut augmenter le stress du patient atteint de cancer », souligne l’oncologue médical.
PET CT Scan
Lorsqu’il travaillait en Inde, de nombreux patients de Maurice et des Maldives venaient pour subir un Positron Emission Tomography (PET) Computed Tomography (CT) Scan ou des opérations réalisées par des chirurgiens spécialisés en oncologie. « ACH est actuellement le seul centre de traitement à Maurice équipé de cette technologie. Il est désormais possible de réaliser un PET CT Scan sur place », se réjouit-il.
Pourquoi le PET CT Scan est-il crucial dans le traitement du cancer ? Le Dr Goutham Gandham explique que lorsque le patient est fortement suspecté d’avoir un cancer, le PET Scan permet un diagnostic précis. « Le PET CT Scan nous aide à localiser le cancer dans le corps et à déterminer son stade, ce qui est essentiel pour choisir le traitement le plus adapté. »
Cette technologie permet également de suivre l’efficacité du traitement et d’évaluer la réponse thérapeutique. « Si une biopsie est nécessaire après le PET CT Scan, l’examen fournit des informations précieuses sur l’emplacement optimal pour la réaliser, évitant ainsi des tentatives incertaines et permettant d’identifier clairement les ganglions cancéreux », indique l’oncologue.
« En tant qu’unique établissement dans le pays équipé de la technologie PET CT Scan, ACH innove dans le traitement du cancer du sang avec des options telles que la greffe de moelle osseuse, une procédure qui n’était pas disponible auparavant à Maurice », affirme-t-il.
Chirurgies oncologiques
Les chirurgies sont-elles mieux réalisées par des chirurgiens en oncologie ? La chirurgie oncologique est très spécialisée, dit le Dr Gandham. « Il est essentiel d’avoir des médecins spécialisés dans la chirurgie oncologique pour traiter ces patients », souligne-t-il.
Quels types de chirurgies oncologiques sont effectués à l’ACH ? « Depuis l’ouverture d’ACH, nous réalisons des chirurgies oncologiques utilisant des techniques de laparoscopie et de chirurgie ouverte. Avec notre équipe, nous avons également effectué une œsophagostomie par laparoscopie, une approche holistique qui combine chirurgie et reconstruction », répond le Dr Goutham Gandham. Il rappelle que lorsqu’une chirurgie est correctement effectuée, les risques de récidive sont considérablement réduits.
À l’ACH, des chirurgies sont pratiquées pour le cancer colorectal, le cancer de la tête et du cou, les sarcomes, le cancer ovarien, le cancer de l’utérus et du col de l’utérus. « Depuis l’ouverture de notre centre de traitement, nous avons réalisé plus de 70 chirurgies », indique-t-il.
Selon le Dr Goutham Gandham, grâce à une équipe dédiée composée de médecins, chirurgiens, radiotechniciens et infirmiers spécialisés en oncologie, l’ACH a déjà traité 200 patients. Selon lui, c’est ce qui distingue l’ACH comme un centre de traitement de référence pour le cancer dans la région.
Mieux comprendre l’immunothérapie
L’immunothérapie vise à fortifier le système immunitaire du patient, qui peut être affaibli par le cancer, pour combattre la maladie. Cela implique de stimuler les mécanismes de défense naturels du corps et de compenser toute réponse immunitaire insuffisante en administrant des molécules ou des cellules spécifiques du système immunitaire, indique le Dr Goutham Gandham.
« Notre corps perçoit une cellule cancéreuse comme un envahisseur. Une fois transformée en cellule cancéreuse, elle est normalement ciblée par notre système immunitaire. Cependant, la cellule cancéreuse peut se défendre en créant sa propre ‘armée’ pour neutraliser le système immunitaire et ainsi survivre », déclare-t-il.
Dans l’immunothérapie, cette « armée » formée par les cellules cancéreuses devient la cible, permettant ainsi au système immunitaire d’attaquer et de détruire les cellules cancéreuses Comment fonctionne ce processus ?
« L’immunothérapie est administrée par injection. Les cellules cancéreuses possèdent de nombreux mécanismes d’adaptation dans le corps, et durant ce processus, elles peuvent produire des cellules immunitaires. L’immunothérapie cible alors ces cellules immunitaires générées par les cellules cancéreuses, permettant aux cellules immunitaires saines d’attaquer efficacement les cellules cancéreuses », informe l’oncologue.
Chimiothérapie et chute de cheveux
La chimiothérapie consiste à prescrire au patient différents médicaments pour éliminer ou contrôler la croissance des cellules cancéreuses, et soulager les douleurs engendrées par le traitement. « La prescription dépend évidemment du type de cancer qui est traité et de sa progression », indique-t-il. Ces médicaments peuvent être administrés par voie orale ou intraveineuse, injection, perfusion d’un membre isolé ou perfusion artérielle hépatique. « La chimiothérapie peut être associée à d’autres traitements pour réduire les cellules cancéreuses avant une chirurgie ou une radiothérapie, ou pour s’assurer qu’elles ont été complètement éliminées à la suite d’un autre traitement », fait comprendre le Dr Gandham.
La chute de cheveux est l’un des effets secondaires de la chimiothérapie. « Les follicules pileux sont des cellules qui prolifèrent rapidement dans le corps. Lorsque la chimiothérapie est administrée au patient, elle tue les cellules cancéreuses, mais aussi les follicules pileux, ce qui entraîne la chute de cheveux. »
Dépression induite par le cancer
Selon le Dr Goutham Gandham, l’impact de la dépression induite par le cancer est souvent minimisé. « Même les patients guéris du cancer peuvent souffrir de dépression. Ils craignent une récidive, ce qui peut générer anxiété et dépression », explique-t-il. La peur de la mort peut également provoquer une dépression chez les patients atteints de cancer.
Pour combattre ces sentiments, l’oncologue médical encourage les patients à rester actifs. « Être diagnostiqué avec un cancer ne signifie pas qu’un patient ne doit plus participer aux tâches ménagères, se promener ou travailler dans la mesure du possible », insiste-t-il.
Il dit avoir observé des comportements familiaux variés : certains offrent un soutien exceptionnel à leur proche atteint de cancer, tandis que d’autres se détournent à cause de la maladie. « Cela peut conduire à la dépression et à l’isolement du patient. Le soutien familial est essentiel », réaffirme-t-il.
Le Dr Gandham a également noté une tendance préoccupante : certains proches choisissent de ne pas informer le patient de son diagnostic de cancer. Pour lui, c’est une erreur. « Il est crucial de dire la vérité au patient. C’est la seule façon pour lui de trouver la force de se battre contre le cancer. On sous-estime souvent la résilience des personnes âgées atteintes de cancer, mais être bien informées les rend plus fortes. »
L’oncologie expliquée : du diagnostic au traitement
L’oncologie concerne le traitement des tumeurs cancéreuses. C’est un domaine multidisciplinaire qui comprend l’oncologie médicale et l’oncologie par radiation, guidant le patient du diagnostic au traitement, fait savoir le Dr Goutham Gandham. Elle englobe le dépistage, le conseil génétique, les soins palliatifs pour les patients en phase terminale et la psychologie oncologique, entre autres. La psychologie oncologique est cruciale car de nombreux patients peuvent expérimenter la dépression durant leur traitement, ajoute-t-il.
Le Dr Goutham Gandham précise que l’oncologie médicale comprend l’administration de chimiothérapie et d’immunothérapie, ainsi que la gestion des effets secondaires, les soins palliatifs et le conseil des patients atteints de cancer. « Dès le diagnostic initial, nous clarifions la nature du cancer et discutons des implications pour la vie future du patient, des options de traitement disponibles et du soutien nécessaire pour le patient et sa famille. C’est essentiel pour préparer le patient à la force mentale requise », dit l’oncologue.
En ce qui concerne la radiothérapie, l’ACH dispose d’un spécialiste en oncologie radiothérapie avec plus de dix ans d’expérience. « Il est crucial de maîtriser l’utilisation de l’équipement. Un traitement bien administré minimise les effets secondaires. Avec un physicien pour calibrer précisément le rayonnement, ainsi que des médecins, chirurgiens et infirmiers spécialisés en oncologie, l’ACH est en mesure de fournir des soins de haute qualité », avance le Dr Goutham Gandham.
Il souligne que les patients atteints de cancer endurent déjà beaucoup, et que le manque de compétences et les défauts dans le traitement ne feraient qu’aggraver leur souffrance. « Le confort est un facteur clé. Un oncologue médical seul ne peut pas prendre en charge les patients sans un système de soutien complet et une équipe formée et compétente à tous les niveaux. C’est ce qui distingue l’ACH de la concurrence », affirme-t-il.
Les enfants de tous âges traités
Selon le Dr Goutham Gandham, les cancers du sang sont particulièrement fréquents chez les jeunes enfants, y compris certains cas de leucémies sporadiques. « À l’ACH, nous avons pris en charge des enfants de 6 à 7 ans atteints de cancers hématologiques. Leur traitement est généralement prolongé, s’étendant sur environ un an. La phase intensive du traitement dure trois mois, après quoi ces enfants doivent continuer à revenir pendant un an pour des visites de suivi et un traitement d’entretien », précise-t-il.
Au-delà des cancers hématologiques, l’oncologue médical souligne que les cancers pédiatriques solides comprennent les sarcomes, les rhabdomyosarcomes liés aux cellules musculaires, les tumeurs osseuses, les sarcomes des tissus mous et le sarcome d’Ewing, entre autres. Depuis son ouverture, l’ACH a traité environ 70 patients âgés de 5 à 15 ans. Pour les patients âgés de 15 à 50 ans, environ une quarantaine de cas, hommes et femmes confondus, ont été traités pour divers types de cancers, tels que la prolifération des lymphomes, le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus, le cancer de la prostate et le cancer du côlon, entre autres.
L’ACH en bref
L’Aegle Cancer Hospital est un centre de traitement spécialisé en cancérologie moderne, accueillant les patients pour des hospitalisations ou pour des traitements ambulatoires. Il est équipé d’une unité de soins intensifs et d’une salle d’opération. Depuis son ouverture, il a réalisé plus de 1 500 PET CT Scan et environ 80 chirurgies oncologiques, traitant ainsi une variété de cancers.
Au quotidien, il propose des consultations médicales, des dépistages, des suivis, ainsi que des soins de qualité, grâce à des technologies de pointe telles que le PET CT Scan, qui permettent un diagnostic précoce et une gestion optimisée des traitements. Pour le diagnostic, l’ACH utilise également l’imagerie par résonance magnétique (IRM), la radiographie et la mammographie numérique.
Récemment, l’ACH a établi un département de Médecine nucléaire et un département de Radiothérapie de précision, avec des investissements de 7 et 10 millions de dollars américains respectivement. Depuis juin 2022, il offre des services de traitement complets à de nombreux patients locaux, mais aussi à des patients internationaux, profitant de sa proximité avec l’aéroport de Plaisance.
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