Barruth Seehury, âgé de 86 ans, est mort dans des circonstances tragiques. Le vieil homme a été asphyxié dans l’incendie qui a éclaté à son domicile à Camp-Caval, Curepipe, tôt, lundi. Une bougie serait à l’origine du drame.
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Triste fin pour un Barruth Seehury. Un incendie s’est déclaré dans sa maison, le lundi 2 octobre 2023, à l’avenue Pagoda, Camp-Caval, Curepipe. L’homme de 86 ans s’est retrouvé prisonnier à l’intérieur de la maison. C’est vers 6 h 15 que la belle-fille du vieil homme a vu une épaisse fumée noire au rez-de-chaussée, où vivent ses beaux-parents. Elle a tenté d’y accéder pour s’enquérir de l’état de son beau-père, mais la porte était verrouillée de l’intérieur. L’alerte de cet incendie a alors été donnée : « Kan mo ser inn leve, linn trouv vit inn eklate, selma pa tiena dife, mo papa pann brile, linn toufe avek karbonn. Mo garson inn bizin kraz laport, kan ponpie inn vini, papa ti ankor vivan », dit Amrita, l’une des filles de Barruth Seehury. Elle déplore « l’absence des urgentistes du Samu ». « Dan sa ler-la si Samu ti vini, ti kapav sap mo papa. Me Samu pann vini », poursuit Amrita dans son récit.
Au moment du drame, l’épouse du vieil homme n’était pas chez elle. Elle était admise à l’hôpital après avoir été victime d’une fracture.
La police de Curepipe, dirigée par l’Assistant-Commissaire Veeramaly, l’inspecteur Kallypersad et le sergent Moolee, a démarré une enquête pour faire la lumière sur ce drame. L’autopsie a conclu à une « asphxia due to inhalation of smoke ».
Pas de court-circuit
Accablés par le décès subite de Barruth Seehury, Amrita et d’autres proches pensent que c’est une bougie qui serait à l’origine de cette tragédie. « Papa abitie alim labouzi, vie dimounn sa, zot pa kontan servi kouran. Nounn dir li pa servi labouzi. Nou pe panse linn alim labouzi, kan li pe sorti pou li al twalet, labouzi inn tonbe », dit la fille.
Des préposés du Central Electricity Board ont inspecté la demeure du défunt lundi matin. Selon leur constat, le feu n’a pas été provoqué par un court-circuit, les câbles électriques n’ayant subi aucun dégât.
Dans la région, le vieil homme est connu comme étant « quelqu’un de bien ». « Li ti bien popiler, tou dimounn ti kontan li », explique-t-on dans la localité.
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