Colère samedi soir à l’hôpital Victoria. Un appareil en panne et des infirmiers en moins, la salle des examens d’électrocardiogramme bouillonnait de patients irrités.
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Nous avons attendu quatre heures avant d’être auscultés, racontent des patients de l’hôpital Victoria. Samedi soir, une quarantaine de patients ont dû attendre longtemps pour passer un électrocardiogramme (ECG). La raison est un manque de personnel et un appareil en panne.
« Pas possible, ce n’est pas humain. » Dans la salle, attendent des personnes âgées en fauteuil roulant, les plus jeunes sont exaspérés et la tension est palpable. Cela fait plusieurs heures qu’ils attendent pour passer un examen médical. Le récit de Cindy, une patiente présente à l’hôpital samedi soir est choquant.
Une vidéo atteste de la situation. Un groupe de personnes fait remarquer au personnel soignant qu’il attend depuis 18 heures, alors qu’il est 22 heures. Cindy est arrivée avant 22 heures pour se faire ausculter, car elle avait fait un malaise. On lui a demandé d’effectuer un examen préliminaire avant de se diriger vers la salle de ECG pour un examen. Elle tombe sur une foule de gens en colère. Or, elle doit, aussi attendre, car nul ne sait pourquoi il n’y a personne pour effectuer les ECG. Quelques minutes après arrive un responsable accompagné d’un technicien. Le responsable se met, alors, à crier sur le technicien « zot pa finn dir mwa ki laparey la an pann ek ena dimoun pe atann ». Le technicien a alors remplacé l’appareil et le responsable a cherché à parler à l’infirmière responsable des ECG. Pendant ce temps, les patients et leurs accompagnateurs ne cessent de lui faire des reproches.
Les patients, affirment qu’ils ont attendu plus de trois heures avant que le responsable ne se rende compte que l’appareil était en panne. « Nous avons attendu le ventre creux et personne ne nous donnait d’explications. Nous ne voyons que deux infirmières dans cette salle », a confié un patient. Plusieurs d’entre eux ont fait des vidéos de la situation et ont promis de les partager sur les réseaux sociaux.
« C’est étrange », un des responsables de l’hôpital affirme qu’il y a plusieurs appareils de ce genre à l’hôpital. « Si un ECG est en panne, nous le remplaçons très vite, c’est la politique… Mais dans ce cas, je ne sais pas ce qui s’est passé », dit ce haut responsable qui promet de demander des explications au département concerné. Un autre médecin et cadre du ministère de la Santé explique qu’il est inconcevable qu’il n’y ait que deux infirmières et que l’appareil soit en panne sans avoir de remplacement. Il souligne que c’est étrange et qu’il enquêtera sur l’incident de samedi.
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