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Briser le SILENCE de la VIOLENCE

La violence n’est pas le problème des autres, c’est le problème de tout le monde. Les agressions commises à l’égard des femmes au sein du foyer se répercutent souvent sur les enfants et peuvent même conduire au décès.

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Quand j’entends le mot VIOLENCE contre les femmes ou les enfants, j’ai tendance à imaginer plusieurs questions qui sont considérées d’une façon illogique. Vu mon passage en tant que bénévole dans plusieurs associations des droits humains, j’ai eu l’occasion d’entendre des témoignages frustrants qui me donnent des frissons.

Plusieurs femmes, et surtout les enfants, sont marginalisés de diverses façons. Dans beaucoup de pays, la liberté de la presse n’est pas respectée ! Les protestataires sont réduits au silence et trop souvent d’une manière permanente. Considérant le mode de vie d’aujourd’hui où toute chose évolue de manière rapide, trop rapide, on se pose des questions à propos des droits humains qui s’affaiblissent; nos emplois perdus, nos difficultés financières, l’éducation de nos enfants, la peur de ne pas être à la hauteur… Que penseront les autres de nous ? Ce sont autant de questions qui nous obsèdent tous.

Ce monde violent n’a pas encore compris que les conflits impliquant les armées ne mènent qu’à la misère et à la destruction. Et que les premières victimes seront des innocents, les plus vulnérables : femmes et enfants. Combien de ces femmes sans défense seront violées, battues ou obligées de vendre leur corps pour nourrir leurs enfants affamés blottis contre eux ? Certaines femmes (réfugiées) devront même payer pour avoir le droit de naviguer sur des bateaux poubelles et comble d’ironie, devront même payer pour avoir le droit de mourir au milieu de l’océan, dans l’attente d’être conduites vers un avenir meilleur ?

Dans notre monde qui se dit pacifique, à l’arrière de chaque porte, à l’abri des regards, il existe des violences contre les femmes qui attendent d’être entendues. Chaque cri qui résonne, dans tous les endroits ombragés et sombres, cachés plus souvent derrière une larme, doit être entendu.

Combien de ces femmes soumises abaissent toujours leur regard vers le sol ? Telle une bête docile et apeurée qui n’a pour seul but que de satisfaire les désirs de son maître : se dévouer à l’éducation des enfants et à la bonne gouvernance de la maison. La violence des hommes qui se comportent en machiste est la plus répandue, mais la plus sournoise est celle qui rabaisse intellectuellement les femmes, nie leur capacité à évoluer, s’émanciper, s’épanouir. Celle-ci ne sera jamais punie par la loi, et pourtant elle laissera des impacts invisibles et meurtriers dans l’âme de ses femmes.

Et combien de femmes subissent la violence jusqu’au plus profond de leur chair, pour un regard, un repas trop cuit ou pas assez appétissant, une suspicion de révolte, de tromperie ? La liste serait trop longue pour citer tous les motifs inavouables. Combien de femmes meurent sous les violences de leur conjoint ? Et si l’on considère les dernières statistiques, la violence contre les femmes ne cesse de croitre au quotidien !

Chacun d’entre nous est responsable. Combien de braves gens détournent leur regard devant ce piteux spectacle ? Qui d’entre nous montrera le courage de dénoncer aux autorités de tels agissements ? Qui d’entre nous osera se mêler de la vie d’une inconnue, d’une parente, d’une amie…?

Notre silence est l’arme dont se servent les hommes violents.

Revenons à nos moutons : mon article vise à passer un message direct à tout être humain. Prenons conscience de la dignité qui coule dans notre sang. Il est temps de briser ce silence qui a trop duré pour se reconstruire, renaître à nouveau, apprendre et faire respecter ses droits à travers notre association ou plutôt VOTRE association. Ensemble, main dans la main, sachons dire STOP à toutes les discriminations et violations des droits humains et brisons ce cycle de violence.

Latifa El Morabit de Dis-Moi :

Stop Violence

 

 

 

 

 

 


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