Le dernier budget présenté par le gouvernement est un budget de continuité. Il est basé sur la philosophie d’une nouvelle ère de développement et Navin Ramgoolam ne comprend pas cela. C’est ce qu’a souligné Bobby Hurreeram lors de la conférence de presse hebdomadaire du MSM au Sun Trust, samedi.
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Le Chief Whip Bobby Hurreeram a souligné que le budget a été bien accueilli. « Dans le premier budget de Pravind Jugnauth, celui-ci est venu de l’avant avec des mesures pour ceux au plus bas de l’échelle. Ensuite, il a proposé la Negative Income Tax et le salaire minimum. Ensuite, il y a eu des mesures pour la classe moyenne. Finalement, dans le dernier budget, on constate que le ministre des Finances construit des bases sur les budgets précédents », a expliqué Bobby Hurreeram.
Il a critiqué la façon de faire de l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam, qui avait octroyé le stimulus package à Ram Mardemootoo, qui était un ancien député du Parti Travailliste.
Pour sa part, le ministre des Terres et du Logement Mahen Jhugroo a souligné que Maurice était un grand chantier en ce moment et que le dernier budget de ce gouvernement était venu corriger les erreurs de Navin Ramgoolam et de Rama Sithanen. Il a souligné que la pension de vieillesse avait presque doublé avec la dernière augmentation. « Les planteurs de canne à sucre et de thé, ainsi que les apiculteurs, les pêcheurs, les chauffeurs de taxi et les propriétaires des vans scolaires peuvent respirer », a-t-il déclaré.
Maisons pour les démunis
Il a aussi souligné qu’il est vrai que ce gouvernement avait annoncé son intention de construire 10 000 maisons pour les démunis. « En 10 ans, l’ancien gouvernement avait construit 2 996 maisons seulement, alors que nous en avons construit 1 979 et plusieurs autres sont en chantier », a-t-il dit.
Le député Zouberr Joomaye a aussi pris la parole. Il a fait ressortir que Dan Maraye, ancien gouverneur de la Banque de Maurice sous le règne de Navin Ramgoolam, a souligné que ce n’était pas un problème d’utiliser les réserves de la banque pour éponger la dette.
De son côté, le ministre de la Fonction publique Eddy Boissezon a dénoncé la manière dont l’ancien gouvernement a octroyé le permis à CT Power pour pouvoir opérer une centrale à charbon. Il a indiqué qu’il y avait plusieurs anomalies, d’où la décision du gouvernement de ne pas aller de l’avant avec le projet en 2014. « La Cour suprême avait tranché en faveur de CT Power et la compagnie nous a réclamé Rs 4 milliards. La Central Electricity Board (CEB) est allée au Privy Council et les juges ont donné gain de cause au gouvernement. Selon ce jugement, qui sera un leading judgement, un ministre a le droit de regard quand il est question d’un projet d’envergure », a-t-il expliqué.
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