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Blanchiment d’argent lié au trafic de drogue : le rôle du ‘Middle Man’ interpelle l’Icac

baba Les suspects se rencontraient dans ce commerce.

L’Independent Commission against Corruption (Icac) s’intéresse au rôle du ’Middle Man’ Ramia, dans le sillage d’un trafic de drogue, entre Maurice et le continent africain.

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Le mardi 2 avril, les téléphones récupérés au domicile du ‘Middle Man’ à Curepipe ont été analysés. Les conclusions : des appels vers l’étranger, particulièrement des échanges entre Maurice et le continent africain ont été notés.

La semaine dernière, un cambiste clandestin et gérant de magasin, ainsi qu’un fonctionnaire ont été coffrés dans le cadre de cette enquête. Il s’agissait des premières arrestations par la Task Force de l’Icac. Les deux individus sont soupçonnés d’avoir facilité les transactions d’argent pour le compte des trafiquants de drogue.

C’est grâce aux numéros de téléphone récupérés au domicile du suspect Ramia à Curepipe que les coordonnées d’autres présumés trafiquants ont été retrouvées. L’Icac les soupçonne d’avoir converti entre Rs 500 000 et Rs 600 000 en devises étrangères plus d’une dizaine de fois.

Lors de son audition, le cambiste a nié toute implication dans le trafic de drogue entre Maurice et l’Afrique. Les voyages de cet homme d’affaires ont aussi suscité l’intérêt des enquêteurs. Grâce à l’aide des éléments du Passport and Immigration Office (PIO), l’Icac a établi que l’homme d’affaires avait effectué une série de voyages « douteux » vers l’Afrique.

Un bâtiment à Réduit

La commission anti-corruption veut aussi savoir si un bâtiment commercial à Réduit aurait servi de « plaque tournante » pour ce business. Selon les enquêteurs, ce commerce aurait aidé le Middle Man à faire fructifier son business. Plusieurs rendez-vous pour finaliser des transactions en devises étrangères vers le continent africain (destinés à l’achat de stupéfiants en Afrique) auraient eu lieu en cet endroit.

Plusieurs voyages du dénommé Ramia font l’objet d’enquête par la commission anticorruption. L’Icac veut établir les motifs de ces déplacements réguliers vers le continent africain. Les pays visités seraient des plaques tournantes du trafic de drogue dans la région.

Des portables saisis intriguent

Des téléphones saisis au domicile du dénommé Ramia intriguent les enquêteurs. En passant en revue les échanges de communication, l’Icac a remarqué une série d’appels vers l’Afrique et a confirmé que le suspect avait établi une ligne de communication avec des détenus condamnés pour délits de drogue. Ces condamnés joueraient un rôle important dans le trafic de stupéfiants entre Maurice et l’Afrique depuis leur cellule.

 

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