Marie Isabelle Christelle Bibi sera maintenue en détention. La cour intermédiaire a tranché en faveur de la police, le vendredi 12 avril 2019. La demande de remise en liberté de Christelle Bibi a été rejetée. La jeune femme fait face à trois accusations formelles de blanchiment d’argent. Son procès formel sera entendu le 30 mai 2019 devant la cour intermédiaire.
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Marie Isabelle Christelle Bibi avait été arrêtée le 27 mai 2017 dans le cadre de la saisie de 135 kg d’héroïne d’une valeur de Rs 2 milliards au port. Elle fait face, devant la cour intermédiaire, à trois accusations formelles de blanchiment d’argent. La jeune femme avait, par le biais de son homme de loi, Me Alvin Juwaheer, formulé une demande de remise en liberté provisoire. La police avait objecté à cette motion et avait avancé deux points d’objection. La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing s’est prononcée en faveur de la police. Elle a retenu les points d’objection de la police et a rejeté la demande de Christelle Bibi.
L’inspecteur Lepois, affecté à la brigade antidrogue, avait été appelé à la barre lors des débats sur la motion de Christelle Bibi le 9 avril 2019. Il a avancé que la jeune femme s’enfuira si elle est relâchée. Et aussi qu’elle récidivera si elle obtient la liberté provisoire. L’inspecteur Lepois a souligné qu’un dénommé Tony Fabio Riacca avait également été arrêté dans le cadre de la saisie de 135 kg d’héroïne. Et que ce dernier avait positivement identifié Christelle Bibi, le 28 juin 2017. Il a indiqué que la jeune femme est celle à qui il a remis une somme de Rs 180 000 en trois occasions sur les instructions d’un certain Ramesh. La police soupçonne que cet argent provient du trafic de drogue.
Le témoin a également ajouté que Christelle Bibi est impliquée dans trois affaires de blanchiment d’argent au total. Dont deux sont menées par la police et une par l’Independent Commission against Corruption (Icac). Ce présent cas est mené par la police et la prévenue est formellement poursuivie.
Dans son arrêt, la magistrate a fait état qu’il y avait effectivement un risque que Christelle Bibi récidive et s’enfuit, vu la gravité du délit et aussi au vu de ses antécédents. En effet, la jeune femme a déjà été condamnée pour trafic de drogue. La magistrate a aussi conclu qu’aucune condition ne peut être imposée car les risques sont non-négligeables. Le procès intenté à l’encontre de Christelle Bibi pour blanchiment d’argent sera écouté le 30 mai 2019 devant la cour intermédiaire.
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