À peine le rideau tombé sur la scène dernière de l’acte dernier de la Comédie 2019, voilà qu’on assiste depuis le mercredi 2 octobre à la scène première de l’acte premier de la Comédie 2024.
La Comédie 2019 s’est terminée il y a quelques jours, soit après presque cinq années de prestations diverses sur scène de nombreux acteurs et actrices, avec le rejet de la dernière pétition électorale. Cela suivant une plainte de Dev Sunnasy et Ivor Tan Yan. Dans des actes précédents, d’autres pétitions ont été rejetées, l’une après l’autre, à Maurice comme à Londres.
Welcome à la Comédie 2024. Au début même de la première scène, l’acteur principal, Irfan Abdool Rahman, est conduit hors du théâtre, car nécessitant une intervention chirurgicale. Entre en scène alors le dynamique et fringant remplaçant du prince. Il s’appelle, d’après un communiqué rédigé en français, Mooneswur S.M.R.P. Seetaram. Le remplaçant se présente dans un attirail plus spectaculaire et sur un cheval encore plus performant. Il change même de langage. Alors que le prédécesseur se contentait de s’exclamer en anglais, le nouveau chevalier utilise la langue de Molière, comme les grands « intellectuels » de la nation. La différence radicale est frappante.
Avant de tomber de son cheval, l’ancien prince a présenté un long texte de 30 pages en anglais sur le « same day counting ». Immédiatement après sa chute, avec l’entrée en scène de son remplaçant, on voit un communiqué avec deux paragraphes, sur un quart de page, en français. On dirait la différence entre Benjamin Netanyahu et Yitzhak Rabin à la tête d’Israël.
Mais dans le contexte mauricien, Rabin serait bien programmé pour « tapp-plin » pour des années encore.
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