Après la fête, l’heure est à la « punition » pour les policiers qui se sont amusés au poste de Quartier-Militaire. Ils ont été transférés dans des endroits dits « chauds ».
Une semaine après que leur ‘show’ au poste de police de Quartier-Militaire a été rendu public sur le réseau social Facebook, les constables Parthy Naiko, Balgobin, Bungsy, Sunia et Ramful ont été mutés à des postes de police se trouvant dans la région de Port-Louis Nord depuis samedi. Ces cinq officiers, qualifiés sur les réseaux sociaux de danseurs du ventre, ont été redéployés à Trou-Fanfaron, Roche-Bois, Vallée-Pitot, Abercrombie et Plaine-Verte.
La région de Port-Louis Nord est réputée pour être difficile, avec un grand nombre de quartiers chauds et un fort taux de Habitual Criminals.
Samedi matin, les cinq constables ont été reçus par des hauts gradés de la division de Port-Louis Nord. Des consignes strictes leur auraient été données au sujet de leur comportement.
Par ailleurs, les talents des constables Parthy Naiko, Balgobin, Bungsy, Sunia et Ramful ont été au centre des conversations à travers l'île. L’occasion pour les hauts gradés de rappeler à leurs troupes la nécessité de bien se comporter lorsqu’ils portent l’uniforme. Les policiers ont aussi été prévenus des risques qu’ils prennent en s’affichant sur la Toile.
Depuis le week-end dernier, le vidéoclip intitulé « Police Belly Dancers » fait le buzz sur le réseau social Facebook. Il dure 56 secondes et montre des policiers torse nu qui se défoulent au poste de police de Quartier-Militaire. Des jeux de lumière sont même improvisés.
Après que ce clip a été rendu public, le Central CID, mené par l’assistant-commissaire de police Heman Jangi, a entendu les cinq policiers en question. À l’issue de leur interrogatoire, les policiers ont été autorisés à regagner leur domicile.
Les protagonistes ont justifié leurs actes au cours de leur audition. Ils ont expliqué qu’ils ont exécuté cette danse pour détendre une atmosphère tendue du fait qu’un des leurs collègues avait le moral au plus bas.
Au Defi Plus, l’un de ces policiers a déclaré qu’il n’a aucun regret. « Je n’ai commis aucune faute. Nous sommes avant tout des humains et avons les mêmes droits que les autres citoyens. Les policiers ont également des problèmes. Mes collègues et moi n’avions aucune mauvaise intention », dit-il.
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