À vendredi soir, Randeer Etowar était toujours recherché. Cet homme de 55 ans est le principal suspect du meurtre de Rambwatee Affigadee, 56 ans, dont le cadavre a été découvert dans une mare de sang. Elle a reçu deux coups de couteau, dont un en plein cœur. Selon le voisinage, les disputes étaient fréquentes au sein du couple.
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Bel-Air et ses habitants, plus précisément ceux de la rue Petit-Chemin, sont encore sous le choc. Le vendredi 7 avril 2023, Rambwatee Affigadee a été trouvée gisant dans une mare de sang à son domicile. Son cadavre était en état de décomposition. Selon l’autopsie, le crime a été commis trois jours auparavant.
L’examen a aussi conclu que cette femme de 56 ans a reçu deux coups de couteau, dont un en plein cœur. Son compagnon Randeer Etowar est soupçonné d’être l’auteur de ce meurtre. Cet homme de 55 ans a disparu. À vendredi soir, il était toujours recherché. Les funérailles de la quinquagénaire ont, elles, eu lieu vendredi après-midi.
Voilà plus d’une vingtaine d’années que la victime vivait dans cette maison. Si elle s’était mariée une première fois, son couple n’avait toutefois pas fonctionné. Elle avait ensuite fait la connaissance de Randeer Etowar. Cet habitant d’Écroignard était venu habiter chez elle à la rue Petit-Chemin.
Mais les disputes étaient fréquentes dans cette maison, selon des voisins. « Tou letan zot ti diskite », indique une habitante. Mais Rambwatee Affigadee n’était pas du genre à s’épancher sur ses soucis personnels ou à demander de l’aide. « Li pa ti koze mem ar personn isi. Li ti nek res dan so kwin », avance une autre voisine. Si la quinquagénaire avait pendant un certain temps travaillé comme vendeuse de légumes, elle avait fini par cesser. « Elle restait à la maison », soutient sa voisine.
Selon le voisinage, Randeer Etowar serait un homme violent. Une habitante dit se souvenir qu’un jour, la victime avait accouru chez elle car elle n’en pouvait plus des coups de son compagnon. « Sa zour la, misie la ti pe bat li. Li tinn sove pou vinn kot nou. Ti ena ‘case’ lapolis tou », ajoute la voisine.
Mais ce n’était apparemment qu’un des nombreux épisodes de violence que vivait la quinquagénaire. Les disputes au sein du couple se sont poursuivies. Le lundi 3 avril 2023, une énième altercation a éclaté dans la maison. Les voisins ont été interpellés. « Tou le de finn gagn diskision ek zot ti pe koze for for. Apre pann retrouv Rambwatee », relate une habitante.
Le lendemain, toujours aucun signe de la quinquagénaire. Pas même le bruit d’une dispute. « De trwa zour nou pann trouv li. Nou ti pe trouv sa drol », indique sa voisine. Aucune trace non plus du compagnon.
Jeudi, une voisine a été interpellée par une odeur nauséabonde qui émanait de la maison. « Monn santi enn loder. Selman mo pa ti kone ki ete sa », dit-elle. Vendredi matin, elle a été interpellée par la présence de mouches devant la fenêtre et toujours par cette odeur insoutenable. « Mo ti pe fer laprier. Mo trouv kot li depi mo lasam. So laflet ti res ouver. Monn trouv enn ta mous partou lor mo laflet », raconte-t-elle.
Dès lors, elle a pressenti que quelque chose n’allait pas. Elle est allée trouver une autre voisine pour lui faire part de son inquiétude. « Mo ti pe doute inn ariv kiksoz. » Elles ont alerté la police de Bel-Air.
Les doutes des voisines se sont confirmés quand les agents sont entrés dans la maison. Rambwatee Affigadee a été découverte dans une mare de sang. Elle était face contre terre et elle portait une robe de chambre. Son cadavre, qui était en état de décomposition, a été transporté à la morgue pour les besoins de l’autopsie.
« Ce qui lui est arrivé est choquant. Si elle était venue nous voir pour l’aider, nous l’aurions fait. Elle n’a pas d’enfants. Elle ne fréquentait presque pas sa propre famille », se désole le voisinage. La Criminal Investigation Division de Bel-Air et la Divisional Crime Intelligence Unit de l’Eastern Division recherchent activement le suspect.
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