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Bataille juridique à Maurice pour un restaurant à Londres 

Le verdict a été rendu en Cour suprême le 31 août 2022.

Harry Hassomal Mohinani, un entrepreneur chinois de Londres, a été autorisé par la division des faillites de la Cour suprême, à initier une action au nom de la compagnie Bay Capital Investments Ltd (BCI). Ceci, en vue de recouvrer des pertes de 21,7 millions de livres sterling, subie par cette entreprise. Celle-ci, a été incorporée à Maurice et a été autorisée par la Financial Services Commission (FSC), à agir en tant que système d’investissement collectif (Collective Investment Scheme). 

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Aussi, l’homme d’affaires a été autorisé à initier des poursuites contre les directeurs ou administrateurs de ladite entreprise, pour les transactions en lien avec le projet Park Chinois Mauritius (PCM).

Selon Harry Hassomal Mohinani, les directeurs de BCI ont failli à leurs obligations fiduciaires. Il pointe du doigt, le responsable de l’investissement, Siddharth Dinesh Mehta. 

Harry Hassomal Mohinani déclare avoir investi 1,5 million de livres sterling au sein de BCI, qui détenait une Global Business Licence de catégorie 1 pour Park Chinois Mauritius, une société constituée à Maurice 

Prestigieux restaurant

Selon l’entrepreneur, il a été invité, de même que d’autres investisseurs à financer le projet PCM en janvier 2013. Projet qui consiste en l’avènement d’un restaurant chinois, moderne et authentique situé dans le prestigieux quartier de Mayfair à Londres et soutenu par le restaurateur de renom Alan Yau. Le restaurant a ouvert ses portes en novembre 2015 et le coût du projet est passé de 17,4 millions de livres sterling à environ 39 millions de livres sterling.

Ainsi, selon Harry Hassomal Mohinani accuse Siddharth Dinesh Mehta, et d’autres personnes d’avoir failli à faire une estimation correcte des coûts du projet. Aussi, il déclare que l’ensemble du plan de restructuration a été mené dans le seul but de permettre à Siddharth Dinesh Mehta de s’accaparer du projet.  

Dans son verdict la juge, Jane Lau Yuk Poon a statué que « bien que les investisseurs aient été, à tout moment, informés de ce qu’il était prévu de faire pour restructurer et lever des capitaux, les éléments de preuve versés au dossier montrent que Siddharth Dinesh Mehta n’agissait pas dans l’intérêt supérieur de la compagnie défenderesse (NDLR : BCI), mais pour son propre intérêt personnel ».

 

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