Un boutiquier de 56 ans a été agressé, vendredi dernier, à Bambous. Le suspect, Bryan R., 31 ans, est un habitant de la localité avec qui le commerçant se montrait généreux. Cela ne l’a pas empêché de l’étrangler et de lui voler son argent.
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Résidant à Quatre-Bornes, le boutiquier se rend chaque matin à Bambous pour s’occuper de son commerce. Vendredi, il est sorti tôt de la maison. « Comme je dois livrer du pain le matin, je suis parti à la boutique vers 5h30 », explique-t-il. Arrivé sur place, le quinquagénaire a constaté qu’il y avait une poubelle devant la porte et s’est empressé de l’enlever. Mais alors qu’il s’affairait, il a senti une présence.
« Il faisait encore sombre. Un individu m’a surpris par derrière. Il m’a poussé. Je suis tombé. Il m’a étranglé. J’ai essayé de me défendre mais il m’a traîné sur le sol pour tenter de m’emmener à l’arrière de la boutique. J’avais Rs 700 dans ma poche. Il a pris mon argent. Lorsque j’ai finalement pu le voir, il portait une cagoule », raconte-t-il.
Des passants ont vu l’agresseur en action et quelqu’un a alerté la police. « Les gens lui disaient de me laisser partir. Cependant, personne n’est intervenu pour l’empêcher de me rouer de coups », poursuit le commerçant. Le malfaiteur l’a finalement lâché. « Ceux qui étaient sur place l’avaient reconnu. Il a enlevé la cagoule. C’est ainsi que j’ai aussi su qui c’était. Il habite à seulement quelques mètres de ma boutique ».
À l’arrivée de la police de Bambous, le suspect n’était pas loin. Après quelques minutes, il a été appréhendé. Bryan R. a alors fait son mea culpa. Il a essayé de convaincre la victime de ne pas porter plainte, mais le mal était fait. Questionné sur la raison pour laquelle il s’en était pris au boutiquier, il a simplement déclaré : « Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête. » Le jour même, il a été présenté au tribunal et mis en accusation pour « larceny on public road ».
Le commerçant n’arrive toujours pas à comprendre ce geste. « Comment a-t-il pu agir ainsi. Je le connais. Presque tous les jours, il vient me voir à la boutique, chercher de quoi manger. Je lui offre des gâteaux. Voyez le traitement qu’il m’a réservé », s’indigne-t-il. Après cette agression, il compte désormais ouvrir sa boutique un peu plus tard dans la matinée.
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