Dans la bataille contre les Britanniques pour la reconnaissance de la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos devant les Nations unies, Maurice a remporté la première manche cette semaine. La résolution de Maurice a été inscrite à l’agenda final de la 71e session de l’Assemblée générale des Nations unies mercredi soir.
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Conséquence : les Britanniques ont invité Maurice à s’asseoir à la table des négociations avant que le pays ne demande aux Nations unies de débattre sur cette résolution portant sur la « demande d’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur les effets juridiques de la séparation de l’archipel des Chagos de Maurice en 1965 ».
Le gouvernement mauricien est d’accord pour entendre la proposition des Britanniques. Cependant, le Premier ministre sir Anerood Jugnauth, qui s’est envolé pour New York jeudi soir, continuera sa campagne de lobbying. « Nous continuons à faire pression et à mettre toutes les chances de notre côté pour avoir une majorité de voix quand notre résolution sera passée au vote », explique-t-on dans son cercle proche.
Le discours de sir Anerood Jugnauth, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies le 23 septembre, sera axé sur le dossier Chagos. Il rencontrera aussi des chefs d’état et de gouvernement. Jusqu’à présent, les soutiens acquis pour Maurice sont l’Union africaine, le Groupe des 77, le groupe des non alignés et des pays amis dont l’Inde. De plus, le Premier ministre mauricien rencontrera le président américain Barack Obama à l’US-Africa Business Forum et à la réception des chefs d’état et de gouvernement à la Maison Blanche.
Lutchmeenaraidoo : « Nous ne cherchons pas la bagarre »
« Nous voulons notre droit, sans blesser personne », affirme le ministre des Affaires étrangères Vishnu Lutchmeenaraidoo dans une déclaration faite à la presse vendredi 16 septembre sur le dossier Chagos, à l’issue d’une cérémonie à Balaclava. Vishnu Lutchmeenaraidoo précise que « nous ne
cherchons pas la bagarre ».
Voici ce qu’a déclaré Vishnu Lutchmeenaraidoo : « J’ai rencontré le nouveau chargé d’affaires des États-Unis jeudi 15 septembre. Nous ne voulons pas créer de confusion. Nous ne cherchons pas la bagarre. Nous voulons obtenir notre droit, sans blesser personne. « J’ai dit aux Américains que nous sommes des alliés.
Nous le serons toujours. Nous n’avons aucun problème que la base de Diego Garcia reste. Nous sommes même contents parce que c’est une source de sécurité. « Mais nous ne pouvons continuer avec une situation où une partie des terres qui nous revient soit contrôlée par des personnes qui n’en sont pas propriétaires. C’est ça le point (…)
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