Un jeune constable de 31 ans et demeurant à Mont-Goût, Pamplemousses, a été disculpé le mercredi 24 février 2016, devant la Cour intermédiaire. Il a obtenu le bénéfice du doute à l’issue d’un procès que lui intentait le ministère public pour attentat à la pudeur sur une fillette de 10 ans, au moment des faits, qui remontent au mois de novembre 2010.
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Le policier avait plaidé non coupable à l’ouverture de son procès et était défendu par Me Rama Valayden. Selon la version de la fillette en Cour, celle-ci avait déclaré qu’en 2010, elle fréquentait une école spécialisée à Rose-Hill. Le policier, qui était l’époux de sa tante maternelle, était venu habiter chez la grand-mère de la petite fille à Pamplemousses. La fillette dit qu’elle dormait profondément, ce jour-là, dans la chambre de sa grand-mère lorsque le policier est entré dans la pièce et s’est mis à lui caresser la poitrine avant de toucher à ses parties intimes. Elle ajoute que le policier lui a aussi demandé de lui tenir le sexe entre les mains. Elle n’a rien révéler à quiconque parce qu’elle avait peur. Et deux semaines plus tard, soutient la victime présumée, le constable a récidivé en l’embrassant cette fois-ci. Le père de la fillette a, pour sa part, réfuté l’argumentation de la défense à l’effet que sa fille avait été renvoyée d’un établissement scolaire privé à Pamplemousses pour avoir exhibé un magazine contenant des photos obscènes. Le policier a nié les allégations formulées contre lui. Il dit avoir appris par sa femme que la fillette avait eu des gestes obscènes avec deux de ses neveux. La magistrate Renuka Dabee a statué que la fillette n’a pas convaincu le tribunal. D’où le bénéfice du doute accordé au policier.
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