L’accusé avait 33 ans lorsqu’il aurait commis le premier délit en 1986. Il répond de douze accusations devant la cour intermédiaire. Il y a neuf accusations d’attentat à la pudeur et trois accusations d’abus sexuel. Il y a trois déclarantes et les délits auraient été commis en 1986, 1992, 1993 et 1998. Elles étaient âgées de 6 ans, 8 ans et 10 ans. Le tribunal a rejeté la motion de gel du procès de l’avocat du retraité.
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C’est en 2017 que les trois déclarantes sont sorties de leur mutisme. Elles ont porté plainte contre le sexagénaire pour abus sexuels. La police a ouvert une enquête. Puis, le dossier a été confié au directeur des poursuites publiques (DPP) en 2018. Il a été retourné à la police pour des enquêtes supplémentaires. Ce qui a conduit à l’arrestation du retraité.
Le 9 juin 2021, un procès formel a été instruit contre cet habitant de Rose Hill, de 67 ans. Il répond de douze accusations : neuf d’attentat à la pudeur et trois d’abus sexuel. Les délits auraient été commis en 1986, 1992, 1993 et 1998 à Rose Hill et à Quatre-Bornes. Les plaignantes étaient âgées de 6 ans, 8 ans et 10 ans et sont les nièces du prévenu. Elles ont 36 ans, 40 ans et 44 ans. Deux sont des enseignantes.
Le prévenu a comparu, pour la première fois, devant la cour intermédiaire, le 26 juillet 2021. Il a plaidé non coupable.
Le 16 février 2022, quand le procès a commencé, Me Neil Pillay a réclamé son gel pour abus de procédure en raison du délai. Il a évoqué les dates quand les délits auraient été commis. Il a fait observer les dates quand les plaintes ont été enregistrées par la police, quand son client a été arrêté et quand le procès a été instruit.
Délai déraisonnable
Pour l’avocat, les droits de son client ont été bafoués. Il a estimé que ce dernier ne ferait pas face à un procès équitable dans un délai raisonnable. Il s’est appuyé sur la section 10 de la Constitution.
De son côté, la poursuite représentée par Me Akhil Ramdahen, Principal State Counsel, a objecté à la motion, arguant qu’il n’y a pas eu d’abus. Car les plaintes ont été enregistrées en 2017 et le procès a été instruit en 2021.
La magistrate Sophie Chui-Gunness n’a pas accédé à la motion de la défense. Elle a maintenu le procès contre le retraité qui sera pris sur le fond le 29 juin 2023.
Pour la magistrate, le délai entre les plaintes et le moment quand l’affaire a été instruite n’est pas déraisonnable. Elle a aussi estimé qu’il n’y a rien qui montre qu’un retard rendrait le procès injuste.
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