Arvin Boolell : «Je ne serai pas leader de l’opposition le 29 mars»

La rentrée parlementaire et les négociations au sein de l’opposition ont été les principaux thèmes abordés, ce lundi 7 mars, par le chef de file du Parti travailliste à l’Assemblée nationale. Arvin Boolell était l’invité de l’émission « Au cœur de l’info » sur Radio Plus.

La rentrée parlementaire du 29 mars se fera avec Xavier-Luc Duval comme leader de l’opposition. C’est la logique qui devrait être appliquée si l’on s’en tient aux déclarations d’Arvin Boolell ce lundi 7 mars. Il répondait aux questions des journalistes Ruth Rajaysur et Patrick Hilbert dans l’émission « Au coeur de l’Info » sur les ondes de Radio Plus.

« Je ne serai pas leader de l’opposition le 29 mars mais je continuerai d’assumer mes responsabilités comme je l’ai toujours fait », a déclaré le chef de file du Parti travailliste (PTr) à l’Assemblée nationale. Pour lui, le chapitre portant sur son retour à ce poste constitutionnel est à présent clos. « La raison est simple. Le PMSD, le MMM et Nando Bodha forment un groupe au Parlement. Leur nombre de députés fait que le poste revient à un membre de ces partis. Cela en vertu de l’article 73 de la Constitution. »

Interrogé au sujet des négociations en vue d’un rapprochement entre le PTr et la plateforme de l’Espoir, composée des autres partis de l’opposition parlementaire, Arvin Boolell se dit en faveur d’un regroupement des forces mais souligne qu’il n’y a pas lieu de précipiter les choses. Les discussions entre les leaders du MMM, Paul Bérenger, et du PTr, Navin Ramgoolam, vont se poursuivre, indique-t-il. Pendant ce temps, « au niveau du Parlement, nous allons continuer à travailler ensemble dans l’opposition afin de contrecarrer l’adversaire qui est le gouvernement », assure-t-il. 

Le député de la circonscription n°18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes) estime cependant qu’il « serait souhaitable d’avoir un pacte électoral avec le MMM, le PMSD et les autres partis pour les élections municipales », dont la date n’est toujours pas fixée. Revenant sur une déclaration faite la veille, selon laquelle le PTr pourrait se présenter seul aux municipales, il précise que cette option ne serait envisagée que comme une « fall back position ».