Arvin Boolell : «Ce gouvernement devra rendre des comptes»

Il estime que « la situation est extrêmement difficile dans pays » et qu’il y a un « ras-le-bol généralisé » au sein de la population. Face à la presse,  cet après-midi, lundi  12 juillet, Arvin Boolell a réclamé la dissolution de l’Assemblée nationale. Ce, afin de mener la population vers des élections générales anticipées. 

« Le quotidien des Mauriciens devient de jour en jour plus difficile », martèle encore le député Parti travailliste (PTR) à son bureau de Quatre-Bornes. Le constat, selon lui, est tangible et palpable. « Ce gouvernement, qui devra rendre des comptes, est coupable d’avoir terni la réputation de Maurice sur le plan international, dans le domaine ses services financiers », tonne-t-il. 

Hausse des prix 

Commentant la hausse du carburant, Arvin Boolell parle de « bluff » du Premier ministre, Pravind Jugnauth. Le député de l’opposition ajoute que les commerçants sont dans le flou total par rapport aux nouveaux prix des denrées alimentaires imposés par le gouvernement vendredi. Arvin Boolell redoute que des denrées alimentaires puissent être commercialisées au marché noir.

 « Le grand public a tiré ses conclusions » 

Arvin Boolell a également abordé le départ de Gilbert Gnany à la présidence de Statistics Mauritius. « Au sein du PTR, ajoute-t-il, nous saluons son départ ». L'élu rouge demande toutefois à ce que « les chiffres exacts de Statistics Mauritius soient publiés », afin de prôner la transparence.

Juron allégué à l’Assemblée nationale 

Arvin Boolell a ensuite abordé l’affaire de "gros juron "allégué, proféré lors de la séance parlementaire du 4 mai dernier. L’affaire, a fait comprendre le Speaker de l’Assemblée nationale, lors de la séance de vendredi, est close car la Cybercrime Unit de la police n’a pu déterminer d’où provenait l’injure. « Mais le grand public a tiré ses conclusions », dit Arvin Boolell.

Rupture de stock 

Intervenant après Arvin Boolell, le député Michael Sik Yuen a lui aussi commenté la baisse des prix des denrées alimentaires. « Mais le gouvernement a oublié qu’il y a d’autres produits de base, comme, par exemple, les articles médicaux ou d’hygiène  », dit-il. Le gouvernement, selon Michael Sik Yuen, serait en train de « perdre le contrôle de la situation ». « Il n'y a aucune planification. Le gouvernement n'a aucune expérience. Les associations de protection des consommateurs auraient pu être sollicitées. Les fournisseurs ne savent pas à quel prix livrer leurs marchandises aux détaillants. Je prévois une rupture de stock si le ministère ne rencontre pas les stakeholders concernés », précise-t-il.

Rupture entre le GM et sa population 

« Il y a une rupture entre le gouvernement et la population. L’heure est venue de nous débarrasser de ce gouvernement. De ce fait, nous réclamons des élections générales anticipées », ajoute pour sa part le député Ehsan Juman. Il a également évoqué la disparition de 56 conteneurs de la Mauritius Shipping Corporation Ltd dans la zone portuaire ainsi que les protocoles sanitaires dans les établissements scolaires.