2022 a été l’année de la reprise pour le tourisme mauricien. Et 2023 devrait être l’année de la récupération. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Tourisme, Steven Obeegadoo, aux représentants du secteur du voyage et du tourisme. C’était lors d’un cocktail, le mercredi 18 janvier, au restaurant Rooftop, à Ébène.
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«Une solidarité patriotique. » C’est ainsi que Steven Obeegadoo a décrié l’effort et la contribution des opérateurs du tourisme pour relancer le secteur en 2022. L’objectif de la rencontre de mercredi était de saluer ces opérateurs et de discuter sur les nouvelles possibilités. « Pour l’année 2022, nous avons accueilli 997 290 touristes, ce qui représente un taux de 99,7 % de notre objectif », a-t-il indiqué.
Les opérateurs à tous les niveaux : hôteliers, restaurateurs, pêcheurs, agriculteurs, chauffeurs, etc. ont contribué pour que cet objectif soit atteint.
Le taux de récupération sur certains marchés est même au-delà des chiffres de 2019. « À titre d’exemple, le taux de récupération sur le marché britannique est de 109 % », a-t-il fait ressortir. Ce succès est le résultat d’une année de dur labeur fondée sur un partenariat public et privé.
Taux de réservation
« Nous avons rempli notre contrat pour l’année 2022 avec brio. Maintenant, il faut mobiliser toutes nos énergies et avancer ensemble pour pouvoir atteindre l’objectif de 1,4 million de touristes cette année », a-t-il poursuivi.
Le démarrage de cette nouvelle année est satisfaisant. Selon l’Association des hôteliers et des restaurateurs de l’île Maurice, le taux de réservation dans les hôtels en janvier 2023 est supérieur à celui de janvier 2019. Pour février et mars, les taux sont plus ou moins les mêmes.
« Et pour avril et mai, on s’attend à un meilleur taux de réservation que celui de 2019. » Concernant l’ouverture aérienne, le pays a atteint un taux de récupération de 90 % entre octobre et décembre 2022, au niveau du nombre de sièges.
Le ministère du Tourisme planche sur une stratégie 2022-2023. « Nous allons mettre en place une structure qui nous permettra de procéder à des consultations plus élargies », a-t-il dit. Des ateliers de travail sur le recrutement et la formation, le tourisme durable et le tourisme culturel, entre autres, seront organisés avec les parties prenantes.
Les critiques sur les réseaux sociaux peuvent nuire au secteur touristique
Steven Obeegadoo a lancé un appel à ses détracteurs pour montrer un sens de patriotisme. « Les réseaux sociaux n’ont pas de frontières et un commentaire négatif peut causer du tort au secteur », a-t-il avancé. Il a cité les allégations concernant des requins. « Certaines personnes font croire que nos lagons sont infestés de requins », a-t-il déploré. Il estime que les critiques doivent être constructives. « La réputation de notre pays est en jeu », a-t-il fait observer.
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