Faits Divers

Arrêté pour importation de Rs 30 millions d’héroïne : Louis Wensley Jasmin recourt à la Cour suprême pour retrouver la liberté

Louis Wensley Jasmin Louis Wensley Jasmin demande la liberté conditionnelle.

Le 25 juin 2018, Louis Wensley Jasmin a déposé une motion, demandant à cette instance de revoir la décision de la Bail and Remand Court en date du 7 février 2018. Celle-ci lui a refusé la liberté provisoire. Il clame son innocence et veut retrouver la liberté provisoire.

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La motion de Louis Wensley Jasmin est dirigée contre le commissaire de police, le Directeur des poursuites publiques et la Bail and Remand Court (BRC). Elle sera entendue, ce lundi 16 juillet devant le chef juge Kheshoe Parsad Matadeen. Louis Wensley Jasmin a retenu les services de l’avocat Raouf Gulbul et de l’avoué Pazany Thandarayan.

Il est en détention depuis son arrestation, le 6 janvier 2017, dans le cadre de la saisie de 2 kg héroïne valant plus de 30 millions. Dans le sillage de cette affaire, plusieurs autres personnes ont été arrêtées : Kamlesh Radha, Ashish Dayal, le policier Edgar Henri Joly, affecté à l’Anti-Drug and Smuggling Unit, et le défunt policier Arvind Hureechurn. Ce dernier a été retrouvé mort dans sa cellule au centre de détention de Moka, le 28 octobre 2016.

Une accusation provisoire de « trafic de drogue avec des circonstances aggravantes » est retenue contre Louis Wensley Jasmin, aussi appelé Coco, devant le tribunal de Mahébourg. Ce plombier de 37 ans clame son innocence et a réfuté les allégations à son égard.

Le 24 mai 2017, par le biais de son avocat, Raouf Gulbul, il avait demandé sa remise en liberté conditionnelle. La police avait objecté, soulevant trois points : qu’il risquait d’interférer avec des témoins, de s’enfuir et de récidiver. Le 1er juin 2017, la BRC a maintenu sa détention et a refusé sa remise en liberté.

Le 5 décembre 2017, son avocat réitère sa requête. Les débats sur sa demande ont eu lieu le 30 janvier 2018 et le 7 février 2018, la BRC lui refuse de nouveau la liberté conditionnelle. Mais, Louis Wensley Jasmin ne baisse pas les bras. C’est pourquoi, il a recours à la Cour suprême pour demander à cette instance de revoir la décision de la BRC en date du 7 février 2018 de le maintenir en détention.

Il avance que le policier Edgar Henry Joly, arrêté lui aussi dans cette affaire, a retrouvé la liberté provisoire le 27 février 2017. Il soutient que sa détention prolongée n’est pas justifiée et précise qu’il réside à 25 mètres du poste de police d’Abercrombie.

 

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