Arnaud Lagesse affiche son optimisme quant aux résultats de la première année financière du groupe IBLL, né d’une fusion entre GML Investment et Ireland Blyth Ltd. Il s’attend à des croissances à double chiffre dans certains secteurs.
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Dans les grandes lignes, quelles sont les améliorations notées lors de cet exercice sur le premier semestre ?
Nous sommes amplement satisfaits des résultats réalisés par une équipe de 22 000 personnes. C’est le travail de chacun qui a permis d’accomplir cette réussite six mois après la fusion. Tous les secteurs dans lesquels nous sommes présents en ont bénéficié. Parmi : le secteur manufacturier, la distribution, l’hôtellerie, l’immobilier, l’innovation, les logistiques et les produits de la mer. L’ensemble de ces secteurs se porte bien. C’est une fierté pour le board et moi.
Les performances varient aussi par rapport aux marchés. À titre d’exemple, malgré une très bonne performance de LUX* localement, les résultats sur six mois ont été stables en raison de la fermeture d’un hôtel aux Maldives. Au niveau du secteur manufacturier, on a eu de bons résultats, car Phœnix Bev, après le rachat des installations à La Réunion, se débrouille très bien. D’autres secteurs, UPB par exemple, sont restés stables. Mais avec le redémarrage du secteur de la construction, nous aurons des croissances à double chiffre pour les secteurs qui sont restés stables pendant le second semestre.
Qu’attendez-vous de l’État pour maintenir l’embellie pour le tourisme après l’arrêt des vols d’Air Asia X ?
Il faut d’abord saluer l’initiative du gouvernement et du secteur privé pour l’ouverture de l’accès aérien. Cela a beaucoup apporté au secteur de l’hôtellerie l’an dernier. Avec l’arrêt des activités d’Air Asia X, le gouvernement et Air Mauritius doivent continuer à œuvrer afin de trouver un moyen de substitution, car un gros travail de marketing a été fait sur ces marchés asiatiques. Ces touristes aiment voyager et dépensent beaucoup. Ce serait dommage que cet accès de l’Asie soit interrompu.
Comment se sont portées les activités du secteur financier au sein du groupe ?
On a noté une stabilité des revenus et une baisse des résultats des compagnies associées. Cela s’explique par un excellent résultat obtenu l’année dernière par AfrAsia et en comparant, on a constaté une baisse. Globalement, le secteur financier est porteur, malgré les pressions de ces dernières années. Nos entreprises du Global Business, du DTOS et d’ABAX ont trouvé de nouveaux marchés porteurs en Afrique. Nos activités ont ainsi subi une réorientation vers l’Afrique.
Quid d’AfraAsia ?
La banque marche bien. Elle est une Bank Different et c’est sûr qu’après le revers du Zimbabwe il y a deux ans, AfraAsia, avec son nouveau management, se trouve dans une phase de croissance intéressante. Elle a réalisé une levée de capitaux de Rs 600 millions qui a été entièrement souscrite. Avec le support des principaux actionnaires, d’IBL, de la Banque nationale du Canada, de la Banque centrale et avec une stratégie claire du gouvernement pour le secteur financier, AfrAsia a de beaux jours devant elle.
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