En une vingtaine de minutes, les flammes ont ravagé l’intégralité de la maison dans laquelle ils ont vécu pendant 40 ans. Aujourd’hui, les Cathan et les Bodinade essaient de se reconstruire. Mais ils ne peuvent le faire seuls. Ils réclament de l’aide.
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Documents importants, meubles, effets personnels, vêtements, des souvenirs… Toute leur vie est partie en fumée le 9 mars 2019. Depuis cet horrible incendie qui a ravagé leur maison, les Cathan et les Bodinade, qui sont au nombre de douze, cohabitent dans une maison qu’ils ont pu trouver grâce à un ami, en attendant que la situation s’améliore. Sauf que cette solution est temporaire.
« Je n’étais pas à la maison. C’est ma fille qui m’a informée que la maison était en feu. Lorsque je suis arrivée sur place, j’ai été choquée », raconte Karine Cathan, âgée de 37 ans. « Nous y avons vécu pendant 40 ans. Nous avons tant de souvenirs dans cette maison. J’y ai vécu toute mon enfance », lâche la mère de quatre enfants. Elle précise qu’ils vivaient à douze personnes, dont six enfants âgés de trois à 16 ans, dans cette maison faite de bois sous tôle.
En 20 minutes à peine, tout est parti en fumée. Lorsque les pompiers sont arrivés sur place,il était déjà trop tard. Le jour du drame, seuls les grands-parents et les petits-enfants étaient sur place. Marianne Bodinade, retraitée et âgée de 65 ans, se souvient encore de ce jour fatidique où leur vie a basculé. « Mon époux et moi regardions la télé quand nous avons entendu un bruit horrible. Nous pensions que c’étaient les enfants qui jouaient au ballon dehors. En une fraction de seconde, nous avons vu des flammes sortir de l’une des chambres de la maison », raconte-t-elle.
Leur réflexe à ce moment précis : fuir de la maison. « Nous nous sommes tous retrouvés dehors avec les enfants. Nous étions huit dans la maison lorsque l’incendie a éclaté. Dieu merci il n’y a pas eu de blessés. Nous n’avons rien pu sauver, mises à part nos vies », confie Marianne.
Documents réduits en cendres
Le plus dur, selon Karine, est que des documents précieux ont été réduits en cendres. « Tous nos documents – actes de naissance, certificats de mariage, contrats de maison, etc. – sont partis en fumée. Nous avions déjà soumis une demande auprès de la municipalité dans le passé pour obtenir notre permis de construction. Tout était en règle. Malheureusement tous nos documents ont été détruits », dit-elle.
Selon ses dires, lorsqu’ils se sont tournés vers la municipalité, des officiers leur ont fait comprendre que les documents ne pouvaient être retracés que par la carte d’identité. On leur aurait toutefois dit qu’il faudrait qu’ils présentent une copie du permis ainsi qu’un numéro de référence. « Nous avions laissé une copie du permis à la municipalité dans le passé, mais les officiers ne l’ont pas encore retracé. Ce qui complique les démarches », explique Marianne Bodinade.
« Nous lançons un appel à aide pour nous aider à reconstruire notre maison pour recommencer une nouvelle vie », lâche Karine. Étant mère au foyer, elle explique que seulement trois personnes travaillent et qu’il est difficile de se remettre sur les rails dans de telles conditions. « Nous lançons un appel pour obtenir des matériaux de construction ou des vivres pour nous soulager. Nous concentrons nos économies sur la construction de la maison afin que nous puissions avoir un toit. » Le souhait de la mère de famille serait d’obtenir un laptop de seconde main pour que ses enfants puissent travailler leur projet de classe. « Elles ne peuvent pas faire leurs devoirs. Les examens arrivent bientôt. Elles sont en Grades 10 et 12 » dit-elle avant de conclure. Toute âme charitable souhaitant aider cette famille peut la contacter sur le 5796 9602.
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