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Après la démission du PMSD : pressions pour remplir les postes ministériels

Le gouvernement veut se donner du temps pour remplir les cinq ministères qu’occupaient quatre élus du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) [Alain Wong était responsable de deux ministères ; NdlR]. Mais au sein du parti, tout comme au Muvman Liberater (ML), des pressions sont exercées pour procéder au plus vite.

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Au ML, l’on souhaite confier un poste de ministre à Eddy Boissézon, cadre du parti qui est actuellement Parliamentary Private Secretary (PPS). En fait, il aurait toutes les chances de faire son entrée au Conseil des ministres.

Il nous revient qu’il y a aussi un fort désir d’installer Mahen Jhugroo, Chief Whip du gouvernement, dans un fauteuil de ministre alors que Sangeet Fowdar, élu du ML, serait aussi intéressé. À noter que Sangeet Fowdar est l’un des rares députés de la majorité à ne pas hésiter à faire une analyse critique des actions gouvernementales. Le PPS Stephan Toussaint est aussi bien placé, principalement pour des raisons ethniques.

Dans le viseur

À la direction du Mouvement socialiste militant, on confie qu’il faut réserver certains maroquins à d’éventuels transfuges. Plusieurs personnes sont dans le viseur, dont Marie-Claire Monty du PMSD, avec qui une ligne de communication a été ouverte. Alain Wong et Jean-Claude Armance figurent aussi sur la wish-list du gouvernement. Si ces trois intéressent particulièrement, c’est notamment à cause de leur profil. Selon nos informations, des émissaires ont été envoyés vers d’autres élus du PMSD, sans succès jusqu’ici.

Même chose pour Alan Ganoo, président du Mouvement Patriotique (MP). Le bureau politique du MP s’est réuni mercredi soir, la seconde réunion de la semaine. « On s’est rencontré principalement pour organiser nos activités de fin d’année. Il n’y a aucun pourparler entre nous et le gouvernement », déclare Atma Bumma, secrétaire général de cette formation politique.

Du côté des députés indépendants, l’on n’est pas très chaud pour faire la transition vers le gouvernement en ce moment. « La question de rejoindre le gouvernement ne se pose même pas. Je fais mon travail comme député de l’opposition. Chaque personne a sa propre appréciation de la politique et de l’économie du pays. Quand il y aura une échéance politique, je verrai alors quelle voie choisir », indique Kavi Ramano. Raffick Sorefan affirme, lui, que « tout est encore flou. Quand quelque chose est flou, il ne serait pas logique de cross the floor ».

 

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