Appel à solidarité : Mamade Lalmamode passe ses nuits à la belle étoile

Après avoir tout perdu dans un incendie, Mamade Lalmamode est contraint à passer ses nuits à la belle étoile. C’est un SDF depuis plusieurs années et il lance un appel à l’aide.

Il a perdu le peu qu’il possédait, dans un incendie. Mamade Lalmamode, 58 ans, s’était construit un abri à Port-Louis. Ce quinquagénaire, qui vit seul, est SDF depuis plusieurs années. « Je vis à l’arrière de l’église Saint-Antoine depuis plus de trois ans. Avec des feuilles en tôles, je m’étais construit une maisonnette pour avoir un abri pour la nuit », raconte-t-il. 

Mais le 6 janvier aux alentours de 16 heures son abri a pris feu. « Je n’étais pas chez moi lorsque le feu s’est déclaré. C’est ma voisine qui m’a informé que la maison avait pris feu. Lorsque je suis arrivé sur place, la maison avait été réduite en cendres », ajoute-t-il savoir. Selon lui, l’intervention des pompiers a dû être sollicitée pour que l’incendie soit maîtrisé. 

Il se dit découragé par la tournure des événements et sollicite l’aide du public. « Je dois tout recommencer à zéro. » Il y a encore quelques mois, il vivait dans une bicoque qu’il avait construite sur un terrain vague à Port-Louis. «J’avais trouvé des morceaux de bois de palettes avec lesquelles je m’étais construit un abri pour pouvoir m’abriter pendant la nuit et surtout durant le mauvais temps, j’y avais placé un matelas, une couverture ainsi que quelques provisions. »

Ne pouvant plus travailler depuis quelques années, après l’opération d’une tumeur au cerveau, il s’est retrouvé sans revenus et sans domicile. « Je suis toujours pris d’étourdissements. Je ne peux faire des efforts comme dans le passé », explique cet ancien peintre.   Je fais la manche pour demander de quoi manger. Parfois des bénévoles viennent à ma rencontre pour me donner de quoi manger à ma faim », indique-t-il. Il lance un appel à l’aide pour se construire un nouveau toit. 

« J’ai besoin de feuilles de tôle pour pouvoir me construire un abri, le plus vite possible, afin de ne plus dormir sur les trottoirs », dit-il.