Amaury d’Unienville d’Abe: «Les bâtiments publics demandent à être rénovés»

Amaury d’Unienville d’Abe, directeur des ventes chez Abe

Le directeur des ventes chez Abe avance que la rénovation des bâtiments publics et privés est un moyen de booster le secteur de la construction. Il souligne toutefois qu’il n’existe pas de normes esthétiques touchant aux bâtiments à Maurice.

Depuis combien d’années, le secteur de la construction est-il en berne ? Quelle est la situation actuelle ? Honnêtement, je dois avouer que, malgré les difficultés que connaît le secteur de la construction, nous avons joué une belle carte auprès des professionnels. En général, oui, une certaine morosité prévaut. On constate toutefois que la situation s’améliore. Le secteur de la construction est un pilier important de notre économie. Je me réjouis de constater que le gouvernement l’a bien compris. Toutefois, construire ne signifie pas détruire. Il y a aussi tout l’exercice de rénovation. Nous avons constaté la volonté du gouvernement de rénover les bâtiments publics. En effet, la plupart de ces bâtiments datent de plus d’une trentaine d’années. Ils ont maintenant bien besoin d’être rénovés.

[panel contents="a.b.e Industrial Products (IO) Ltd, spécialiste de colle à carrelage depuis plus de 15 ans, a récemment lancé sa nouvelle marque de mortiers secs prêt-à-l’emploi, MEP (Mortiers Enduits Professionnels). Pour ce faire, la compagnie a recruté un ingénieur chimiste français comptant plus de 10 ans d’expérience avec le No 1 mondial et lui a donné comme outil de travail un laboratoire unique. Répondant aux exigences de la certification européenne, ces mortiers colles ont été créés afin d’améliorer les conditions de travail des professionnels. Cette colle est utilisée pour la pose de tout type de revêtement céramique, quel que soit son format, sa nature et cela sur la plupart des supports, en neuf comme en rénovation." label="MEP, nouvelle marque lancée" style="warning" custom_class=""]

Pensez-vous donc qu’à travers ces rénovations, le secteur va redécoller ? Définitivement, le secteur de la construction aura une bouffée d’air frais si des plans de rénovation sont mis en avant. D’ailleurs, si le secteur du bâtiment va bien, l’économie va bien. C’est une perception internationale. Les acteurs privés et publics devraient travailler en ce sens à travers les rénovations des bâtiments. Les grands projets d’infrastructures, à savoir les projets portuaires, les nouvelles routes, les Smart Cities, devraient aussi contribuer davantage au développement du secteur. Quels défis le secteur de la construction devra-t-il relever à l’avenir ? Le secteur fait toujours face à des obstacles. Normaliser l’habillement d’un bâtiment est le défi majeur à relever dans la construction. Tout ce qui est lié à la structure et à la construction d’un bâtiment est très réglementé et normalisé. Nous suivons tous les standards de la construction, que ce soit en Amérique, Afrique du Sud et Europe. Ce qui est très bien. Toutefois, concernant l’habillement du bâtiment, nous naviguons dans le flou. Il n’existe pas de normes sur le second-œuvre (habillement des bâtiments, crépissage, les carreaux, la peinture, entre autres). Un facteur qui affecte toujours le secteur.