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Altercation entre étudiants aux gares routières : mot d’ordre pour des opérations musclées

etudiants La police emploiera la manière forte si besoin est.

Les forces de l’ordre mèneront dorénavant des opérations musclées si des étudiants se comportent mal aux gares routières après les heures de classe. Cette décision ferait suite à l’énième altercation entre étudiants et des policiers, dans le courant de la semaine dernière, à la place de l’Immigration, à Port-Louis.

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Bientôt finies les bagarres entre étudiants aux gares routières. La police sera dorénavant présente en grand nombre aux gares d’autobus, à partir de 14 heures, aussitôt après les heures de classe. Cette démarche vise à décourager les étudiants à se bagarrer. Dans la pratique, des policiers, en civil et en uniforme sillonneront les gares routières. Ils interviendront en grand nombre et seront dotés d’équipements nécessaires. Des arrestations immédiates s’en suivront, si nécessaire. Un mot d’ordre a été émis depuis la semaine dernière au sein de diverses unités de la force policière. Une première opération devait avoir lieu lundi après-midi, mais elle a été reportée du fait que les établissements scolaires sont restés fermés en raison de l’avertissement de pluies torrentielles. 

L’inspecteur Shiva Coothen a, dans une déclaration au Défi Quotidien, fait ressortir que « la situation aux gares routières ne sera pas laissée hors de contrôle après les heures de classe. » 

Il souligne que les policiers de différentes unités seront sur le terrain. Ces policiers, précise notre interlocuteur, « interviendront lorsque ce sera nécessaire, mais surtout de façon responsable et rationnelle ». « Les policiers emploieront la diplomatie afin de calmer les esprits lors des altercations entre collégiens. Mais s’il y a obstruction à la police, ce qui est déjà un délit punissable par la loi, les agents utiliseront la force dépendant des circonstances », avance le responsable de communication de la police. 

La Brigade pour la Protection des Mineurs, qui a également été sollicitée, fait ressortir qu’il y aura des  actions conjointes  entre les diverses unités de la police. « Les étudiants se laissent bien souvent influencer par une seule personne qui n’est pas forcément des leurs. C’est ainsi que la situation dégénère », précise l’un des hauts gradés responsables de la brigade. Les gares routières qui seront principalement concernées par ces opérations, poursuit le haut gradé, sont la place de l’Immigration, à Port-Louis, les gares de Curepipe et celle de Rose-Hill.

L’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy, déclare, pour sa part, que l’organisme va initier une enquête concernant l’altercation entre étudiants et étudiants/forces de l’ordre survenue dans le courant de la semaine dernière à la place de l’Immigration. « Des réflexions profondes auront lieu et des propositions seront ensuite soumises », a-t-elle déclaré. Les membres de l’Independent Police Complaints Commission enquêtent également sur ces incidents.


Partenariat brigade des mineurs/ministère de l’Éducation

Le ministère de l’Éducation a été approché par la Brigade des Mineurs dans le courant de la semaine dernière. Les policiers ont proposé, par le biais du ministère, que des préposés des collèges ciblés soient présents sur les gares routières afin de constater  le comportement des étudiants après les heures de classe. La brigade a aussi proposé que des campagnes de sensibilisation soient ensuite menées dans les institutions secondaires. 
 

 

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