Allégations de vol : un employé blanchi

Ce jugement intervient dix ans après les faits allégués. Accusé d’avoir fait main basse sur neuf montres à la Mauritius Duty Free Paradise, un employé de cette compagnie a été acquitté. 

Cette instance conclut qu’il n’y a aucune preuve pouvant établir que ce dernier est l’auteur du vol de ces neuf montres. 

Cet habitant de Quatre-Bornes, employé à la Mauritius Duty Free Paradise, avait plaidé non coupable pour « larceny by person on wages » et une autre accusation de « possession of articles obtained by means of a crime ». Cet homme de 56 ans était accusé d’avoir fait main basse sur neuf montres appartenant à la MDFP. Délit qui aurait été commis le 19 octobre 2010. 

Caméras de surveillance 

Dans son verdict, la magistrate Ida Dookhy-Rambarun dit avoir pris en compte le témoignage du « Retail Assistant » de la MDFP et de l’enquêteur dans cette affaire. La première a déclaré en cour qu’elle n’a pas vu l’« attendant » voler les montres. Elle a uniquement dit se rappeler qu’elle avait laissé les montres dans un panier sur le sol près de la caisse et que le 19 octobre 2010, elle a remarqué que les montres n’y étaient plus. Elle a ainsi porté plainte à la police. 

L’enquêteur a, quant à lui, soutenu en cour qu’il a visionné les enregistrements des caméras de surveillance des lieux où les montres avaient été gardées dans le sillage de l’enquête menée sur ce vol. Il a déclaré avoir vu l’ « attendant », le 19 octobre 2010, en train de chercher quelque chose près du lieu où les montres se trouvaient. 
Toutefois, le policier a souligné  n’avoir pas vu l’« attendant » prendre les montres sur les enregistrements des caméras de surveillance. De plus, une perquisition effectuée au domicile de ce dernier n’avait rien donné.

De ce fait, la cour n’a eu d’autres choix que d’acquitter l’employé de la MDFP car il n’y avait aucune preuve le liant au vol ou à la possession des articles volés.