Allégations de violence domestique : une femme accuse son ex-mari de l’avoir agressée à l’acide

Une habitante de l’Est âgée de 30 ans a été agressée à l’acide à son domicile le vendredi 16 mars. Elle accuse son ex-époux, âgé de 36 ans. Arrêté le lundi 19 mars, ce dernier réfute les allégations portées contre lui par son ex-femme.

Neha (prénom modifié) allègue être victime de violence domestique. Elle se trouvait chez elle vendredi quand vers 10 heures, son ex-mari Vishal (prénom modifié) y aurait fait irruption. Selon Neha, il l’a insultée. « Li finn komans bat mwa. Linn trenn mwa lor sali. J’ai pu prendre la fuite et je me suis rendue dans ma chambre. »

Or, la porte n’était pas verrouillée. La jeune femme raconte que Vishal est entré et l’a agressée une nouvelle fois. « Il m’a dit qu’il allait me défigurer et il a retiré une bouteille de sa poche. Linn dir mwa lasid sa e ki li pou bril mo figir. Kan linn zet lasid-la, mo finn bar mo figir avek mo lame. Mo lame finn brile », relate-t-elle.

Après avoir jeté de l’acide sur Neha, Vishal se serait enfui. La jeune femme s’est rendue à l’hôpital de Flacq où elle a reçu des soins. Elle a porté plainte au poste de police de Flacq deux jours après l’agression.

Le lendemain, soit le 19 mars, Vishal s’est constitué prisonnier. Interrogé par les enquêteurs, il a nié en bloc les allégations portées contre lui. Il s’agirait, selon lui, d’un complot. « J’étais sur mon lieu de travail quand cela a eu lieu. Je ne sais pas pourquoi Neha fait de telles allégations », a-t-il dit aux policiers.

Après son interrogatoire, il a comparu devant le tribunal de Flacq. Il répond d’une accusation provisoire d’assault with corosive substance. La police ayant objecté à sa remise en liberté, il a été reconduit en cellule. Après une semaine de détention, la libération conditionnelle lui a été accordée après qu’il a payé une caution. L’enquête policière se poursuit.