Agression mortelle de Madvi Doorgakant - L’époux : «Ni mon fils ni moi ne l’avons battue»

Le procès intenté à Leeladhar Doorgakant, 59 ans, et à son fils Parleshwar Sharma Doorgakant s’est poursuivi en cour intermédiaire le jeudi 19 juillet. Tous deux sont accusés de coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. Le quinquagénaire nie avoir tabassé son épouse Madvi Doorgakant, décédée d’une rupture du foie. 

Père et fils nient les accusations portées contre eux. « Zame mo pa finn bat li ni bles li. Mo pa kone kouma mo madam finn mor. Mo inosan », martèle Leeladhar Doorgakant, 59 ans. Son fils Parleshwar Sharma (26 ans) et lui sont poursuivis pour coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. Ils sont accusés d’avoir agressé Madvi Devi Doorgakant, la deuxième épouse de Leeladhar et la belle-mère de Parleshwar. Le drame a eu lieu le 17 août 2013 à Floréal. 

Les accusés plaident non coupable. Ils sont défendus par Me Gavin Glover, Senior Counsel. La poursuite est représentée par Me Rehnu Karuna Gowry-Bhurrut. Le procès, présidé par la magistrate Adeelah Hamuth, a été ajourné au 3 décembre 2018. 

Jeudi, trois témoins ont été appelés à la barre. Les dépositions de Leeladhar Doorgakant ont été lues en Cour. Il explique qu’il était en bons termes avec son épouse mais que cette dernière était alcoolique. Il dit avoir découvert son corps sans vie dans sa chambre à leur domicile à Floréal. Il dit qu’il a d’abord cru qu’elle était ivre et qu’elle était tombée. « So lizie ti ouver. Monn kriye. Li pa ti pe reponn… » Il aurait ensuite alerté son fils Parleshwar. La victime a été transportée à l’hôpital. Le médecin de service a constaté son décès. Elle est morte des suites d’une rupture du foie. Elle avait les côtes fracturées. 

Leeladhar Doorgakant a avancé que son épouse lui a dit être tombée alors qu’elle donnait à manger au chien, un peu plus tôt. Il concède qu’une dispute avait déjà éclaté entre lui et sa femme à la suite d’une opération qu’il avait subie. Selon ses dires, son épouse lui reprochait qu’elle n’hériterait de rien après sa mort. Leeladhar Doorgakant affirme qu’il l’a assuré du contraire. Madvi Devi Doorgakant aurait alors déserté le toit conjugal. Le quinquagénaire affirme que tout allait mieux au retour de sa femme. Il soutient que ce n’est que par la suite qu’il a découvert que sa femme avait développé un penchant pour l’alcool.