Les informations du téléphone de Vimen Sabapati ont été clonées par la police jeudi. Cela, dans le sillage de l’enquête sur les « Vimen Leaks ». Un rapport sera ensuite soumis au Central Criminal Investigation Department. Cette affaire concerne une connivence alléguée entre le principal concerné et plusieurs policiers.
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Vimen Sabapati était présent à l’IT Unit des Casernes centrales, le jeudi 20 juillet 2023. Cette enquête du Central Criminal Investigation Department (CCID) concerne les « Vimen Leaks », impliquant Vimen Sabapati lui-même et plusieurs policiers. L’affaire a éclaté suite à la diffusion d’enregistrements audio de conversations qui auraient eu lieu entre Vimen Sabapati et des policiers de la brigade antidrogue, mettant en lumière des informations confidentielles qui auraient été échangées avec l’entraîneur de Muay Thaï, ainsi que des détails sur le fonctionnement interne de la brigade antidrogue.
Les données du téléphone de Vimen Sabapati, clonées par IT Unit, seront utilisées pour la rédaction d’un rapport qui sera soumis aux enquêteurs du CCID dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. Les échanges d’appels et de messages avec des policiers, ainsi que les ‘Chat Logs’ sur des services de messagerie (Facebook Messenger et WhatsApp), seront minutieusement analysés par l’IT Unit de la police.
Le jeudi 20 juillet, en présence du suspect Vimen Sabapati, les experts informatiques ont accédé à l’appareil, qui avait été mis sous scellés. Le clonage des données a été réalisé en suivant les procédures établies.
Selon nos sources proches du dossier, les dépositions de l’habitant de Vingta, Vacoas, ont été complétées dans le cadre de l’enquête sur les « Vimen Leaks ». Il y a deux semaines, soit le mercredi 5 juillet, Vimen Sabapati a participé à une reconstitution des faits marathon. Il a indiqué les lieux où il aurait rencontré des policiers, notamment à l’aéroport de Plaisance, sur l’aire de stationnement de Bagatelle, au Plaza à Rose-Hill, dans son quartier à Pailles, ainsi qu’à Phœnix, non loin de la clinique MedPoint et dans un collège de Phœnix.
Dans cette affaire, plusieurs policiers, dont le chef inspecteur Bheeroo et le constable Denis Anne, ont été cités par Vimen Sabapati dans les enregistrements audio. La CID a arrêté un policier de la SSU, soupçonné de complicité avec Vimen Sabapati alors qu’il était détenu à l’Alcatraz. Ses gestes avaient été capturés par les caméras de surveillance. Un autre agent de police, proche de Vimen Sabapati, a également été arrêté dans l’enquête sur les connivences avec le suspect. Des mandats d’arrestation vierges et d’autres documents officiels de police ont été découverts au domicile de ce dernier à Henrietta, Vacoas, lors de son interpellation. Tous ces policiers ont été libérés sous caution.
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