Interpol révèle que le promoteur immobilier a été inquiété par les autorités françaises entre 2000 et 2002 pour trois types de délits.
Le Central Criminal Investigation Department (CCID) a sollicité ces détails dans le cadre de la plainte de Raj Dayal contre son dénonciateur.
Abus de biens sociaux, agression ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas huit jours et escroquerie… Ce sont trois des délits pour lesquels l’homme d’affaires Saheed Nawab Soobhany, alias Patrick, est fiché auprès des autorités françaises. Ces détails ont récemment été communiqués par Interpol au CCID dans le cadre de l’enquête qu’il a ouverte contre l’habitant de Rivière-Noire à la suite d’une plainte de l’ex-ministre de l’Environnement Raj Dayal.
L’ancien commissaire de police a saisi le CCID car il considère avoir été victime d’un complot de la part de Patrick Soobhany. Ce dernier l’avait dénoncé auprès de la commission anticorruption le 22 mars pour lui avoir réclamé un pot-de-vin à l’occasion de la fête Holi en échange d’un permis EIA pour son projet de lotissements résidentiels à Gros-Cailloux.
Né à Maurice mais ayant passé une partie de sa vie en France, le promoteur immobilier n’a jamais été expulsé de ce pays comme ont tenté de faire croire ses détracteurs depuis qu’il a porté plainte contre Raj Dayal. Il a juste été inquiété pour une escroquerie commise durant la période du 1er février 2001 au 30 juin 2002 à Jouy-en-Josas, une commune des Yvelines, en région parisienne.
Patrick Soobhany a également été accusé d’abus de biens sociaux dans cette localité durant cette même période. Et aussi pour violence ayant entraîné une incapacité de travail ne dépassant pas une semaine le 2 juillet 2000 à la rue Aragon, à Villejuif, une autre localité située en région parisienne.
Il y a peu, le CCID a écrit au Directeur des poursuites publiques pour solliciter son avis quant à une éventuelle convocation de Patrick Soobhany, ce dernier étant couvert en tant que whistleblower sous le Prevention of Corruption Act. L’équipe de l’assistant commissaire de police a également demandé à Radio Plus une copie de la bande sonore que Patrick Soobhany a remise à l’Icac.
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