Pour Paul Bérenger, «les responsables» dans l'affaire Betamax devront «rendre des comptes». Car, selon le leader du Mouvement militant mauricien (MMM), «il y a des milliards [de roupies] en jeu». Paul Bérenger prenait la parole lors de la conférence de presse hebdomadaire des mauves ce samedi 1er juin.
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« Il y a quatre questions qui doivent être traitées en priorité : quelle sera la décision du Privy Council ? Quel sera le jugement de la Cour suprême de l’Inde ? Quelle sera la marche à suivre du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) ? Est-ce qu’il va relancer des poursuites contre Navin Ramgoolam sur ce dossier ? Il ne faut pas oublier que le MSM a défendu le dossier Betamax. Et, la quatrième question concerne d’autres contrats publics. Seront-ils revus après ce jugement ? », s'interroge Paul Bérenger.
Le leader du MMM s'est exprimé sur le dossier Betamax au lendemain de la décision de la Cour suprême mauricienne de donner gain de cause à la State Trading Corporation (STC). Le Senior Puisne Judge (SPJ) Asraf Caunhye et les juges Nirmala Devat et David Chan Kan Cheong ont statué que le contrat d’affrètement passé avec Betamax pour le transport de produits pétroliers entre l'Inde et Maurice a été «alloué illégalement et en violation de la Public Procurement Act».
Selon la Cour suprême, il s’agit bien d’un contrat majeur qui a été alloué sans appel d’offres. La sentence arbitrale du centre d’arbitrage de Singapour et condamnant la STC à verser Rs 4,7 milliards à la compagnie Betamax, a été donc annulée.
Le leader des mauves a également commenté sur la démission de Jenny Adebiro comme présidente de l’aile féminine du MMM. «Elle reste au MMM et au comité central», a cependant précisé Paul Bérenger. Il a indiqué qu’«il y aura une réunion du comité national [du MMM] aujourd’hui pour décider si les mauves renouvelleront ou pas la liste des membres».
« Pravind Jugnauth aurait dû révoquer Gayan »
La polémique autour des propos d’Anil Gayan sur les crimes d’honneur a aussi été abordée par le leader du MMM. Il affirme que «Pravind Jugnauth est incapable de sanctionner Anil Gayan. Il aurait dû le révoquer».
Paul Bérenger a aussi commenté l'affaire dite Nobin-Brasse.
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