L’ancien patron de la défunte BAI Co (Mtius) Ltd, Dawood Rawat, a logé, par le biais de sa fille et mandataire, Laina Rawat-Burns, une action devant la division des faillites de la Cour suprême. Il remet en cause le rôle de l’administrateur spécial de la compagnie.
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Il demande à la division des faillites de la Cour suprême d’émettre un ordre visant à déclarer que toutes les actions entreprises par Mohamad Yacoob Ayoob Hajee Allymamode Ramtoola, en sa qualité d'administrateur spécial de la BAI Co (Mtius) ltd, à compter du 24 septembre 2015, sont nulles et non avenues, y compris la procédure de saisie des biens. Lui, c’est Dawood Rawat, ancien patron de la BAI Co (Mtius) Ltd, qui habite actuellement à Paris. L’action a été initiée en cour par le biais de sa fille, Laina Rawat-Burns.
Rappelons que l’administrateur spécial de la BAI Co (Mtius) Ltd a déposé une motion devant la Master's Court pour la vente à la barre des biens de Dawood Rawat. La vente concerne deux terrains situés à la rue La hausse de la Louvière à Floréal. Les propriétés ont été évaluées à Rs 39 millions et Rs 65 millions respectivement. Elles ont été mises en garantie contre des facilités bancaires.
Trois ans et demi après…
Dans un affidavit couvrant 19 pages, juré par Laina Rawat-Burns et rédigé par l’avoué Bhooneswar Sewraj, la fille de Dawood Rawat déclare que son père est toujours « disposé à rembourser les prêts bancaires qui lui ont été accordés, toutefois depuis que les comptes bancaires de Dawood Rawat ont été gelés, il ne peut payer ses dettes ».
Elle poursuit dans son affidavit que « trois ans et demi après, une série de mesures, menant au détournement des principaux actifs de BAI Co Ltd et de la Bramer Banking Corporation Limited, tout d’un coup, l’administrateur spécial a décidé d’entamer les procédures de saisie des biens de Dawood Rawat et de sa famille ».
Laina Rawat-Burns a dans son affidavit fait l’historique de la saga BAI. Elle parle de vendetta politique du présent régime contre l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam et des personnes perçues comme étant proches de ce dernier.
Elle réfute les allégations de Ponzi portées contre le groupe que dirigeait son père. « Le rapport Ntan, commandé par la Banque de Maurice, est truffé d’irrégularités en ce qui concerne la famille de Dawood Rawat, car aucun d’eux n’a eu l’opportunité de commenter les conclusions de ce rapport ». L’affaire sera entendue à une date ultérieure.
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