Achat sur Facebook : une psychologue se fait arnaquer en ligne

La psychologue, Jaya Balgobin, 48 ans, a, elle aussi, été victime d’une arnaque. Cela, après avoir fait un achat en ligne sur Facebook. Mais pour elle, pas question de baisser les bras. Elle a décidé de dénoncer et a sollicité l’aide des autorités pour retrouver l’escroc.

Les faits remontent au 27 octobre 2021. La psychologue, en consultant Facebook, tombe sur de beaux articles, notamment des robes, chaussures, sacs, entre autres. Cela, sur le compte de RK ON. Jaya Balgobin jette son dévolu sur une robe, au coût de Rs 600. Elle envoie aussitôt un message. On lui répond que celle-ci est de bonne qualité et se vend normalement à Rs 799. « On m’a demandé de faire le paiement par Juice, en précisant que j’aurais la livraison d’ici cinq jours à domicile. Le 30 octobre, j’ai transféré l’argent », raconte-t-elle.

La psy explique que depuis l’an 2000, elle fait tous ses achats en ligne et n’a jamais rencontré le moindre souci. Mais les jours s’écoulent, et aucune couleur de ladite robe à l’horizon. Au bout de cinq jours, comme elle n’a toujours pas reçu sa livraison, elle contacte l’expéditeur qui lui affirme qu’elle recevra bientôt sa commande. Mais en vain. 

La psychologue comprend alors qu’elle vient de se faire arnaquer. « J'aurais dû me méfier quand on m'a demandé de faire le paiement sans carte, mais via Juice. J'avais tellement de choses en tête que je n'ai pas réfléchi. »

Le mercredi 11 novembre, elle a consigné une déposition au poste de police de Sodnac et elle a fourni toutes les preuves afin que l’auteur puisse être retracé. Entre-temps, elle met en garde les internautes sur sa page Facebook, de ne pas se laisser berner par ceux derrière le compte RK ON. « Il est triste de constater que ma déposition au poste de police peut prendre jusqu'à deux semaines pour parvenir à l'unité de cybercriminalité. De nos jours, je crois qu'une unité devrait être mise en place pour traiter ces cas d'une manière efficace. Avec les technologies dont nous disposons aujourd’hui, je ne comprends pas comment cela ne peut être résolu dans les 48 heures », se demande-t-elle.

Il nous revient qu’une dizaine autres victimes ont aussi dénoncé RK ON. Le dernier cas remonte au 16 novembre. La police a ouvert une enquête.