La remise en liberté a été accordée à Deepak Bonomally ce mardi après son passage en cour. Il a dû payer une caution de Rs 400 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 2 millions.
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Le directeur de la compagnie, Bo Digital, a été traduit devant la cour de Rose-Hill cet après-midi après son arrestation par l’Independent Commission Against Corruption ce matin sous une charge provisoire de blanchiment d’argent.
La compagnie de Deepak Bonomally avait été citée dans l’enquête sur l’achat d’équipements médicaux sous l’Emergency Procurement pendant la période de confinement par le gouvernement.
Il est reproché à Deepak Bonomally d’avoir enfreint les « Price Fixing Regulations » du ministère du Commerce afin de décrocher cinq contrats, totalisant Rs 309 millions pour l’achat deux millions de masques et des lunettes
jetables, entre autres, au ministère de la Santé.
Selon l'enquête, durant le confinement, la compagnie Bo Digital aurait formulé des propositions excessives sur le coût des équipements, soit de Rs 15 à Rs 20 millions sur le « mark-up ».
Les procédures suivies pour l’octroi des contrats par le ministère de la Santé intéressent également les enquêteurs. À savoir que Deepak Bonomally est la troisième personne arrêtée dans le cadre de cette enquête.
Après le directeur de Red Jewels, Hari Kistna Reddi et de l’homme d’affaires Bissoon Mungroo. Par ailleurs, Vinay Appanah est aussi dans le viseur de la commission anticorruption. Il n’est autre que le beau-frère du directeur général de la State Trading Corporation (STC), Jonathan Ramasamy.
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