Accusation réduite : il écope d’une amende de Rs 1000 pour agression

Gino Jean-Luc Legrec, 42 ans, était initialement poursuivi pour coups et blessures ayant causé la mort, mais infligés sans intention de tuer.

Il était accusé d’avoir mortellement agressé son oncle Joseph Mario Rose, 45 ans, en 2005. Mais le lundi 28 août, la magistrate Niroshini Ramsoondar a réduit l’accusation retenue contre ce maçon de Trou-aux-Biches en celle d’agression. La Cour lui a infligé une amende de Rs 1 000.

Me Rama Valayden, l’avocat de Gino Jean-Luc Legrec, avait déposé une motion en ce sens. L’homme de loi avait soutenu que rien n’avait pu établir l’existence d’un lien entre le décès de la victime et les coups infligés par l’accusé.

Toutefois, le maçon ayant admis avoir frappé son oncle, la Cour l’a reconnu coupable de coups et blessures. Me Rama Valayden a plaidé pour que son client écope d’une amende. L’avocat a soutenu que ce dernier a un casier judiciaire vierge, qu’il a pleinement coopéré avec les enquêteurs et que douze ans se sont écoulés depuis le délit.

Blessure  à l’œil droit

Le drame s’est joué en juillet 2005 au domicile de l’accusé à Trou-aux-Biches. Le défunt et lui vivaient sous le même toit. Le 2 juillet 2005, la police avait été mandée à 23 h 55 après un appel à l’aide de Marie Jacqueline Rose, l’épouse de la victime.

Joseph Mario Rose avait été retrouvé mort dans son lit. Il avait une blessure à l’œil droit. Selon le rapport médico-légal, il est décédé des suites d’une fracture du crâne avec une hémorragie sous-durale.

Appelé à témoigner, le Dr Satish Boolell, ancien médecin légiste en chef de la police qui a pratiqué l’autopsie le 3 juillet 2005, a soutenu en Cour que la victime a été frappée cinq à sept jours avant son décès. Ce qui prend à contre-pied la thèse selon laquelle les coups portés par l’accusé auraient pu causer la mort.

D’où la motion déposée par Me Rama Valayden. La poursuite représentée par Me Abdool Raheem Tajoodeen n’a pas objecté à la motion.