«J’ai toujours dit qu’il y avait un Dieu pour le Parti Travailliste. Il y a une justice divine ». C'est la première réaction du leader du Parti Travailliste, Navin Ramgoolam, à sa sortie de la salle d'audience de la Cour intermédiaire peu avant 13 heures ce vendredi.
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Quelques minutes plus tôt, cette instance a rendu son «ruling» suite à une motion présentée par l'un des avocats du leader des rouges, Me Gavin Glover. Ce dernier réclamait la radiation de l'accusation d'entente délictueuse pesant sur l'ancien Premier ministre et deux anciens hauts gradés de la police dans l'affaire Roches-Noires.
Dans leur «ruling», les magistrats Raj Seebaluck et Bibi Razia Jannoo-Jaunbocus ont tranché en faveur de la défense en rayant les accusations pesant sur l'ex-Premier ministre, Navin Ramgoolam, Rampersad Sooroojbally et Dev Jokhoo.
«Une vendetta politique»
A sa sortie de Cour, Navin Ramgoolam s’est confié aux journalistes :
« Depuis février 2015, je dis que je suis innocent dans cette affaire. Depuis quatre ans et demi, ils me traînent à la cour et au Central CID. Depuis le début, je dis que c’est une vendetta politique. Aujourd’hui, la Cour m’a donné raison.»
Entouré de plusieurs membres du PTr, Navin Ramgoolam a tenu à remercier ses hommes de loi «pour leur travail».
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