Il a été question du bilan des 100 jours de Pravind Jugnauth comme Premier ministre sur Radio Plus ce samedi 29 avril. Pour en débattre, Nando Bodha, ministre des Infrastructures publiques et du Transport intérieur et secrétaire général du MSM et Pradeep Jeeha, membre du bureau politique et leader-adjoint du MMM, ont été reçus en studio par Nawaz Noorbux et Jugdish Joypaul pour un face-à-face, qui a été par moments, très animé.
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Le bilan des 100 jours de Pravind Jugnauth comme Premier ministre a été décortiqué lors de l’émission. Pour Nando Bodha, son leader est « un quiet achiever ». Plusieurs gros projets, dit-il, sont en chantier.
Le ministre des Infrastructures publiques et du Transport intérieur affirme aussi que le chef du gouvernement a le soutien des membres de son parti et celui de son partenaire, le Muvman Liberater. « Il y a évidemment une différence de style. Pravind Jugnauth est perçu comme un ‘quiet achiever’. Deuxièmement, il s’est démarqué des autres en refusant une distinction et en décidant de ne pas prendre la parole lors des évènements socioculturels. Il est à l’écoute et a une nouvelle vision. Notre défi, c’est comment réaliser tous ces projets, les faire cristalliser et les consolider. »
Selon Nando Bodha, la retransmission en direct des débats parlementaires à la télévision fait aussi partie du bilan de Pravind Jugnauth.
« Le Nine-Year Schooling est une réforme majeure qui touche toute la population. Elle se passe sans encombre. Le Metro Express fait aussi partie du bilan de Pravind Jugnauth. Une autre de ses qualités est la détermination. Il a un style et une personnalité différents. Il veut maintenant imposer sa marque et il peut compter sur une équipe soudée et des partenaires fiables », a déclaré Nando Bodha.
Pradeep Jeeha affirme, lui, que l’Alliance Lepep ne respecte pas son manifeste électoral. « Il n’y pas que les 100 jours de Pravind Jugnauth mais aussi les 100 jours de sir Anerood Jugnauth. Pendant les trois années que le gouvernement Lepep est en place, il n’y a jamais eu autant de mauvaise gestion de l’économie et de vendettas politiques. Les institutions ne fonctionnent plus. Le contrat de confiance avec la population disait qu’ils allaient gouverner avec le peuple, pour le peuple et dans l’intérêt du peuple. Ni pour un petit groupe d’amis ou des petits copains. Ils disaient qu’ils allaient libérer le pays d’une corruption généralisée et du népotisme des mafias et des ingérences. Il n’y a pas lieu de dresser une liste car il y a un nouveau scandale chaque semaine », a-t-il déclaré.
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