« Enn dimoun ki konn mo lakaz sa. Monn deza donn li manze kan li ti dan difikilte. Li pena rekonesans », se désole l’occupant d’une maison située à Camp-Diable qui a été visitée par un malfrat. Le lundi 22 avril, une jeune femme âgée de 19 ans, à son retour dans sa demeure, a eu un choc en voyant sa chambre dans un désordre indescriptible.
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Elle s’est vite rendue compte qu’un intrus s’est introduit dans sa chambre. « Linn vir mo tifi so larmwar anba lao, linn melanz tou so bann linz, linn fouy partou », relate le père de la victime, qui précise que le malfrat est reparti avec une somme d’argent s’élevant à Rs 12 000, deux bracelets et une chaîne en or.
La valeur du butin emporté est estimée à Rs 50 000. L’occupant de cette maison affirme que le voleur serait une personne qui connaît bien les lieux pour avoir pu accéder dans sa maison à travers une fenêtre : « Linn pas par lafnet lor premie letaz, apre linn kas enn kadna e linn rantr andan. » Au moment du vol, il n’y avait personne à la maison. La Criminal Investigation Division de Rivière-des-Anguilles, menée par l’inspecteur Boyjoo, le caporal Ramiah, et les limiers Baichoo, Khoobloll et Seegolam, s’est saisie de cette enquête. Elle a coffré un dénommé Nazim H le jour même du vol.
Soumis à un interrogatoire serré, le suspect a avoué son délit et a remis à la police les bracelets en or volés. Outre ce vol, Nazim H., qui habite Camp-Diable, est suspecté d’être impliqué dans un autre vol survenu le 1er mars dans une maison située sur la route principale à Camp-Diable.
Des bijoux soigneusement dissimulés dans une armoire, notamment une chaîne et des boucles d’oreille en or, ainsi que des bijoux plaqué or, le tout valant environ Rs 30 000, avaient disparu. Le dénommé Nazim a également avoué être l’auteur de ce vol. Il avait fait irruption dans la maison à travers une fenêtre, mais les bijoux volés n’ont pas encore été retrouvés.
La victime, Reshmee (prénom fictif), âgée de 60 ans, est toujours inconsolable. Elle veut à tout prix les récupérer car, à ses yeux, ils représentent une valeur inestimable. « Mo anvi regagn mo lor. Mo mama ki ti donn mwa sa, enn souvenir mariaz sa. Depi 41 an mo ena sa bann bizou lor la », dit-elle à répétition.
La police poursuit son enquête en vue de retracer les bijoux volés chez Reshmee. Nazim H. a déjà obtenu la liberté conditionnelle après son inculpation pour vol devant le tribunal de Souillac.
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