Le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, a indiqué en conférence de presse dimanche 20 décembre que l’engin suspect découvert à bord d’un appareil, en provenance de l'île Maurice et à destination de l'aéroport Charles-de-Gaulle à Paris, était inoffensif.
Il s’agissait en fait d’un « ensemble de cartons, de papiers et d'un minuteur de cuisine », a précisé Frédéric Gagey selon le site français l’express.fr.
Le PDG d’Air France assure qu'il n'y a eu « aucune faille » au départ de l'île Maurice. Il considère tout de même cette fausse bombe comme « un acte extrêmement agressif » envers Air France.
Le vol AF 463, avec 459 personnes à bord et 14 membres d'équipage, avait quitté l'île Maurice samedi 19 décembre à 21 heures locales et devait arriver à Paris à 5 h 50. Mais, il a dû atterrir d’urgence à l'aéroport international Moi de Mombasa, sur la côte est du Kenya, à 0 h 37 locale après qu’un colis suspect a été retrouvé dans les toilettes.
L’avion avait à son bord 459 passagers dont une cinquantaine de Mauriciens.
Quatre suspects ont été interpellés par les autorités kényanes. On ignore leur nationalité.
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