9 septembre 2019. C'est à cette date que le pape François sera à Maurice. Une visite qui nécessite une importante organisation. Ainsi, un comité est déjà au travail pour la mise en place des activités qui entourent ce voyage papal en terre mauricienne.
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C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre, Pravind Jugnauth, à une interpellation de la députée Danielle Selvon, au Parlement, mardi 30 juillet. Elle a demandé au chef du gouvernement si la police mauricienne était en mesure d’accueillir le souverain pontife «en toute sécurité.»
Pravind Jugnauth lui a répondu que des représentants du Vatican ayant en charge la sécurité du déplacement du pape François sont à Maurice.
C’est donc sous haute surveillance que le pape François foulera le sol mauricien où il devrait se déplacer en papamobile ouverte. A chaque étape de son parcours, un dispositif de sécurité sera déployé par les services spécialisés de la police mauricienne, en plus de celui mis en place par les propres services de sécurité du souverain pontife.
A chaque visite à l’étranger du Pape François, c’est toujours l’enjeu sécuritaire qui est pris très au sérieux et qui va cristalliser toutes les attentions. Les gardes suisses, anges gardiens armés du souverain pontife sont formés à la protection du pape, qu’ils accompagnent en tenue civile à Rome et dans ses déplacements à l’étranger. Ils marchent d’un pas alerte autour de la papamobile scrutant la foule qui s'amasse tout autour du cortège et guettant le moindre danger.
Les gardes suisses sont des soldats commandés par un colonel. Ils sont très bien entraînés et pratiquent le tir au pistolet et au fusil d’assaut. Ils font aussi des arts martiaux. Pour faire partie de la garde suisse pontificale, il faut être de nationalité suisse, ne pas être marié, avoir entre 19 et 30 ans, et avoir une taille d’au moins 1,74 m, être de foi catholique, avoir une vie irréprochable et avoir effectué son service militaire en Suisse.
Les gardes suisses, gaillards impassibles qui ne passent pas inaperçus aux côtés du Pape, sont sous contrat de deux ans, renouvelable. La création de la Garde date du 21 juin 1505, à cette époque un document est acté officiellement par le pape Jules II, demandant «à 200 hallebardiers mercenaires suisses de servir sous le drapeau des Etats pontificaux.»
La prestation de serment pour entrer dans la prestigieuse garde suisse pontificale se déroule toujours un 6 mai, en relation directe avec le 6 mai 1527, date marquante de ce corps d'élite où 147 membres de la Garde Suisse avaient trouvé la mort en assurant la protection du pape Clément VII.
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