Nadège (prénom fictif), dit vivre dans la peur. Cette mère de famille. d’un village du Nord, a assisté le 23 octobre dernier à une scène qu’elle n’est pas prête d’oublier. Alors qu’elle tentait de calmer ses deux fils engagés dans une violente dispute, l’un d’eux s’en est pris à elle.
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Les mots utilisés par son fils ne cessent de résonner dans sa tête. Ce jour-là, Nadège était à la maison, vaquant à ses occupations. À un certain moment, elle entend des éclats de voix. En allant se rendre compte de ce qui se passait, elle voit avec effroi que ses deux fils sont engagés dans une virulente dispute. L’un d’eux avait une hache à la main. Craignant le pire, elle s’est précipitée vers eux dans une tentative de les séparer et de les ramener à la raison.
Mais c’était sans effet. Son intervention n’a fait qu’attiser la colère de celui qui était armé. Celui-ci s’est acharné sur elle, l’air menaçant : « Ale dépi la! Taler mo touy twa! ». Il n’en fallait pas plus pour glacer le sang de Nadege.
Pour éviter le pire, elle s’est retirée pour alerter la police. Une fois les policiers sur place, ils ont embarqué le délinquant. L’arme a été saisie. Nadège n’a pas hésité à loger une plainte formelle contre son fils à la police.
Celui-ci a passé la nuit en cellule policière. Face aux allégations de sa mère, il a tout nié. Il a comparu le lendemain devant le tribunal de Pamplemousses. Il n’a pu s’acquitter de sa caution et a donc été reconduit en cellule policière.
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