Faits Divers

Violence conjugale : battue après avoir surpris son mari au lit avec une autre

Une habitante de Goodlands allègue avoir été agressée par son époux, après l’avoir surpris en pleins ébats avec sa maîtresse.

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Tasha tente, tant bien que mal, de sauver son foyer. Mais cette habitante de Goodlands âgée de 41 ans a surtout récolté des coups après avoir surpris son époux au lit avec une autre femme. La police et la Family Protection Unit se sont saisies de l’affaire.

Mariée depuis plus de 20 ans à un chauffeur d’autobus âgé de 54 ans, Tasha est mère de deux enfants. Elle explique que son couple bat de l’aile depuis plus d’un an. « Mon mari m’a dit qu’il ne m’aimait pas et qu’il restait à cause des enfants, mais il assume ses responsabilités dans la maison en nous donnant tout ce dont nous avons besoin. Il m’a dit qu’il n’éprouvait plus de désir pour moi, mais il vient me voir seulement quand il veut avoir des relations sexuelles. »

Soupçons

Depuis quatre mois, Tasha soupçonne son époux d’entretenir une relation extraconjugale. Les va-et-vient incessants de ce dernier, ainsi que les appels téléphoniques qu’il reçoit régulièrement de la part d’une femme, nourrissent les soupçons de la quadragénaire. Les disputes s’enchaînent et Tasha affirme que son mari la bat quand elle demande des explications.

Le samedi 4 février, vers 20 h 30, elle rentre chez elle et voit que son époux est absent. Un peu plus tard, une proche lui téléphone. « Elle m’a dit que mon mari était chez sa maîtresse et elle m’a expliqué où aller pour les voir », raconte la quadragénaire.

Alors que Maurice se trouve en alerte 1 en raison de la tempête Carlos, Tasha brave le vent et la pluie, en compagnie de son fils, pour se rendre chez la maîtresse de son époux. Une fois sur place, tous deux se glissent dans la cour. Tasha jette alors un œil par la fenêtre. « Monn trouv madam-la avek mo misie, zot ti touni. Mo get zot fer sinema apre mo ne pli kapav siport sa. On a frappé à la porte, mais ils n’ont pas répondu. Mon fils a alors crié ‘Papa, sorti !’ »

Au bout de quelques minutes, l’homme et la femme sortent de la maison. « Mon mari m’a demandé ce que je faisais là. Il m’a dit de rentrer à la maison. J’ai refusé et il s’est mis à me frapper. C’est sa maîtresse qui lui a dit d’arrêter », raconte Tasha. Cette dernière s’est ensuite rendue au poste de police pour consigner une déposition, avant d’aller à l’hôpital de Flacq où elle a reçu des soins.

Le lendemain, la mère de famille s’est rendue à Poudre-d’Or sur le lieu de travail de sa rivale. En cours de route, elle a vu son époux. Ce dernier l’aurait à nouveau agressée. « Il m’a frappée en pleine rue, devant les gens. Ça s’est passé vers 8 heures du matin », affirme Tasha.

Sollicité pour une réaction, l’époux admet qu’il était en compagnie de sa maîtresse samedi soir 4 février. Il ajoute cependant que son épouse et lui ont entamé les procédures de divorce et qu’il compte refaire sa vie. Il nie les accusations de violence conjugale, affirmant que c’est lui la victime : « Pa mwa ki bat mo madam ! Li ki bat mwa et ki amenn galan lakaz ! »

 

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