Jean Marie Didier Bauda a écopé de 15 ans de prison jeudi 28 juin, pour le viol d’une femme de 37 ans, le 5 juin 2016, à Mare-aux-Vacoas. La cour intermédiaire a conclu que la justice ne peut se montrer clémente envers l’accusé et lui a infligé une sentence exemplaire pour protéger les femmes d’une telle horreur.
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Jean Marie Didier Bauda, un ancien décorateur intérieur, avait prévu une partie de pêche à la Mare-aux-Vacoas, ce 5 juin 2016. Le pêcheur s’est transformé en prédateur lorsqu’il a aperçu la femme de 37 ans à bicyclette à Plaine-Sophie. Comme elle lui paraissait attirante, il décida d’avoir des relations sexuelles avec elle.
Il a percuté la bicyclette de la femme avec sa motocyclette. Il a enlevé ensuite son casque intégral et lui a donné un coup-de-poing au visage. La femme a tenté de se défendre, mais elle n’a pu résister longtemps. Elle fut contrainte à enlever ses vêtements et le motocycliste l’a violée.
Après avoir accompli son acte, il est reparti en laissant la victime seule et nue dans les bois. Pour chercher de l’aide, cette dernière a couru nue dans le bois et a nagé dans le réservoir de Mare-aux-Vacoas pour échapper à son agresseur. Elle est parvenue à atteindre un bureau du département des bois et forêts où des policiers lui sont venus en aide.
Lors de son procès, Jean Marie Didier Bauda a réclamé la clémence de la cour pour avoir plaidé coupable et pour avoir agi sous l’influence de la drogue. Il a aussi avancé qu’il est marié et qu’il est père de deux enfants.
Sentence exemplaire
Mais Jean Marie Didier Bauda n’aura pas la clémence de la cour. Le magistrat a conclu que la justice ne peut se montrer indulgente, car le prévenu a été sans pitié envers la victime. Au contraire, la cour a estimé qu’il est de son devoir d’infliger une sentence exemplaire qui tient compte de la gravité du délit afin de protéger les femmes d’une telle horreur.
La victime, une adepte de sports, a déclaré qu’elle pratique la natation, le vélo et la course à pied dans les Gorges à Pétrin. Elle pensait avoir affaire à un voleur lorsqu’elle a été percutée. « Prends ce que tu veux », avait-elle lancé à son agresseur.
Dans sa déposition, la victime a relaté qu’après son agression, elle s’est mise à courir dans la direction opposée que celle prise par Jean Marie Didier Bauda. Elle s’est retrouvée en face de Mare-au-Vacoas. « Je me suis dit que si je nage, j’ai une chance de fuir si jamais il me poursuivait», a-t-elle confié
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